Bombardier se porte à la défense de son patron Alain Bellemare
Bombardier s’est portée lundi à la défense de son président et chef de la direction, Alain Bellemare, alors que celui-ci brillait par son absence à une rencontre spéciale visant à faire le point sur les 2500 emplois qui seront éliminés au Québec par la multinationale.
En marge de la rencontre, son vice-président aux relations externes de la compagnie, Olivier Marcil, a affirmé que la société ne se «cachait pas» et que son grand patron avait un «agenda qui est très, très chargé».
Bombardier compte un peu moins de 70 000 employés répartis dans près de 30 pays, a-t-il rappelé, en mêlée de presse.
M. Bellemare n’a accordé aucune entrevue depuis que la multinationale a annoncé, la semaine dernière, l’élimination de 5000 emplois dans le monde ainsi que la vente d’actifs, dont le programme de l’avion à hélices Q400.
Interrogé à un point de presse, le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, qui avait convoqué la rencontre, a dévié les questions entourant l’absence de M. Bellemare, affirmant que deux représentants de Bombardier étaient présents.
Au cours d’un point de presse, celui-ci a affirmé que l’entreprise avait contribué «très activement» à la discussion, qui réunissait des représentants syndicaux ainsi qu’autres représentants de l’industrie aérospatiale.
Malgré cette autre restructuration chez Bombardier, M. Alain Bellemare – Archives
Fitzgibbon a tenté de se montrer rassurant, affirmant que le secteur aéronautique québécois était en santé et qu’il continuait de croître.
En raison de la main-d’oeuvre qui se fait rare, le ministre de l’Économie a dit avoir bon espoir de voir tous les employés de Bombardier touchés au cours des 12 à 18 prochains mois être en mesure de se trouver un nouveau gagne-pain. ■