Daniel LeBlanc continue de grimper les échelons chez les Huskies de Rouyn-Noranda
«L’équipe est actuellement en reconstruction et j’aimerais partager mon expérience avec les plus jeunes. Je voudrais leur montrer l’exemple tout en apprenant moi aussi auprès des joueurs plus âgés qui ont gagné la coupe. J’ai vraiment hâte d’endosser le chandail du Titan. J’ai l’intention de faire de mon mieux, tant sur la glace qu’à l’extérieur de l’aréna», affirme Losev qui croit être en mesure d’aider le club de plusieurs façons.
«Je me vois comme un attaquant qui peut jouer dans les deux sens de la patinoire. J’ai du caractère et je suis très compétitif. Je peux aussi jouer la partie physique. En fait, je suis en mesure de jouer dans toutes les situations que l’entraîneur me demandera», mentionne-t-il.
Losev avait été un choix de troisième ronde (47e au total) des 67’s en 2017. À noter qu’il a évolué pour les Voyageurs de Toronto en 2014-2015, un club bantam AAA qui comptait également dans ses rangs les NéoBrunswickois Miguel Poirier, Brandon Stone et Tim Gould.
Par ailleurs, le nouvel entraîneur-chef de l’équipe, Mario Durocher, dirigera son premier entraînement mercredi matin. Il aura donc deux jours pour faire connaissance avec ses joueurs. Évidemment, il ne réinventera pas la roue d’ici le duel de vendredi à Rimouski face à l’Océanic, mais si Durocher peut trouver une façon de diminuer le nombre de tirs accordés par match, ce sera déjà une première bonne nouvelle.
Alors que nous arrivons au tiers de la saison, le Titan permet en moyenne 41,2 lancers par match à l’adversaire. Un taux inadmissible pour une équipe qui compte dans ses rangs des arrières de la trempe de Noah Dobson, Michal Ivan, Keenan MacIsaac, Alexis Sansfaçon et Félix-Antoine Drolet. Seuls les Foreurs de Val-d’Or ont une pire moyenne à 43,5 tirs par match. Mais dans leur cas, il faut comprendre qu’ils sont privés depuis fort longtemps de deux de leurs meilleurs éléments en David Noël et Anthony Allepot. ■ Daniel LeBlanc continue de gravir les échelons chez les Huskies de RouynNoranda. Celui qui a été joueur, recruteur et directeur du recrutement est maintenant promu au poste de directeur général adjoint.
L’ancien défenseur conserve également son chapeau de directeur du recrutement, même s’il demeure toujours à Moncton.
Malgré cette belle nomination, LeBlanc ne rêve pas d’atteindre les plus hauts sommets rapidement.
Il se dit parfaitement heureux dans son rôle avec les Huskies.
«J’ai été un peu surpris, mais ça faisait quand même depuis le début de la saison que j’avais les responsabilités. Avec les Huskies, on est pas mal tous impliqués à un niveau ou à un autre», raconte l’homme de hockey originaire de Cap-Pelé.
«Mario (Pouliot, le directeur général et entraîneur-chef des Huskies) m’en avait parlé un peu, mais on a laissé les choses aller un peu. La direction a décidé de l’annoncer en fin de semaine, mais je faisais déjà pas mal le travail.»
L’ancien joueur Marc-André Bourdon est aussi directeur général adjoint de l’équipe, en plus d’être entraîneur adjoint.
«J’ai une très bonne relation avec Mario. On se parle assez souvent. C’est un gars qui amène beaucoup d’expérience et je me sens très confortable à travailler avec lui. Mario met beaucoup de temps sur les forces des gens, que ce soit au niveau de son personnel ou des joueurs», soutient LeBlanc.
«Quand il est arrivé, il voulait évaluer tout le monde pour ensuite établir plus clairement les rôles et les responsabilités de chacun dans l’organisation d’après leurs forces.»
L’ex-défenseur aura les huit recruteurs des Huskies sous sa responsabilité, ce qui lui permettra de pouvoir rester en Acadie.
«Ça fait quand même depuis 2001 que je fais partie de l’organisation. Le fait de rester à Moncton va me permettre de continuer à faire du recrutement dans les Maritimes. Comme j’ai pu engager quelqu’un qui va s’occuper de ce territoire, je vais plus recruter au niveau junior jusqu’aux Fêtes. Je vais quand même assister à tous les tournois midget AAA», précise-t-il.
«C’est une double responsabilité, mais ça se fait quand même assez bien parce que j’ai une bonne communication avec tout le monde. J’ajouterais que j’ai un personnel incroyable, qui me permet de faire les deux.»
Aspire-t-il à un poste de directeur général éventuellement?
«Ce n’est pas dans mes plans pour le moment. Depuis le début, je prends ça une étape à la fois. Dans le monde du hockey, on ne doit pas monter trop vite. Un poste de directeur général, je ne pense pas que je suis là encore. Pour tout de suite, je vais me concentrer pour être un excellent directeur général adjoint. Mais on ne sait jamais ce que le futur peut nous apporter.»
Avec les Huskies, Daniel LeBlanc aura également certaines responsabilités administratives, ce qui cadre bien avec sa formation reçue de l’Université de Moncton.
Il sera évidemment impliqué dans les transactions futures des Huskies.
«On est encore en période d’évaluation. On prend ça par tranches d’une quinzaine de parties. On a plusieurs scénarios en place, mais il faudra voir à quoi le marché va ressembler. On ne sait jamais quelle équipe va faire quoi.»
Comme l’équipe trône présentement au sommet de la LHJMQ (17-4-0-0, 34 points), on peut s’attendre à du mouvement du côté de l’Abitibi à Noël.
«Nous avons quand même une bonne chimie dans l’équipe présentement. On doit être prudent avec ce qu’on va faire. On va être acheteurs, mais on doit être intelligents dans la façon dont on va le faire.»
Daniel LeBlanc a évolué avec les Huskies de 2001 à 2005.
Il s’est aligné brièvement avec les Aigles Bleus de l’Université de Moncton, mais il a dû mettre un terme à sa carrière en raison d’une blessure à l’épaule.
Il est devenu recruteur à RouynNoranda en 2014. ■
«C’est une très bonne opportunité qui se présente pour moi. Le Titan est l’équipe championne en titre de la coupe Memorial et je suis donc très chanceux de me retrouver dans une organisation qui a connu la victoire et qui sait comment gagner», dit-il.