Acadie Nouvelle

RENCONTRE AVEC… Jean-Pierre Robichaud

MEMBRE DU CÉNB

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QU’EST-CE QUI VOUS A CONDUIT À PRENDRE LA DIRECTION GÉNÉRALE DE CONSTRUCTI­ON NAVALE ATLANTIQUE?

Après 18 ans en gestion de projets, en tant que directeur de chantier à Toronto, l’occasion d’emploi au sein de Constructi­on Navale Atlantique à Bas-Caraquet, à ses débuts, m’a incité à effectuer un retour dans ma région pour y partager mon expertise. Étant natif de la Péninsule acadienne et ayant une passion pour les bateaux de pêche, l’occasion n’aurait pas pu mieux se présenter.

LE SECTEUR DE LA CONSTRUCTI­ON NAVALE EST EN PLEIN ESSOR DANS LA PÉNINSULE ACADIENNE. QUELS SONT LES OBJECTIFS DE CONSTRUCTI­ON NAVALE ATLANTIQUE POUR LES PROCHAINES ANNÉES?

Pour Constructi­on Navale Atlantique, le but premier est d’innover dans le secteur de la pêche convention­nelle, tout en apportant des solutions écologique­s en matière d’économie d’essence et de la réduction de l’empreinte carbone des bateaux, en construisa­nt des navires rapides, ergonomiqu­es et moins polluants, et en aidant les pêcheurs à aller chercher des prises de qualité, tout en économisan­t. La création d’emplois pour la Péninsule est certaineme­nt de mise et « acheter Péninsule » est notre priorité.

SUR UNE NOTE UN PEU PLUS PERSONNELL­E, QU’EST-CE QUI VOUS PASSIONNE LE PLUS DANS VOTRE TRAVAIL COMME DIRECTEUR GÉNÉRAL?

Le poste de directeur général est plus qu’une passion, car j’ai toujours été un leader naturel avec de bonnes approches interperso­nnelles. C’est toujours plaisant de voir des projets terminés à l’heure et en respectant le budget, avec des clients satisfaits.

QUELS ONT ÉTÉ LES PRINCIPAUX DÉFIS QUE VOUS AVEZ EU À RELEVER LORSQUE VOUS ÊTES ENTRÉ EN POSTE?

Le plus gros défi a été de prendre la direction d’une entreprise avec beaucoup d’investisse­ments en développem­ent d’un produit futuriste, dans un domaine où le changement n’est pas toujours le bienvenu. Avec un seul contrat de conclu, on a dû faire nos preuves et démontrer aux pécheurs les bénéfices que notre bateau du futur leur apportera. Le deuxième plus gros défi a certaineme­nt été d’aller chercher la main-d’oeuvre, qui était presque toute partie dans l’Ouest canadien. Nous sommes passés de trois employés à 42 en seulement trois ans. Nous avons dû ajuster notre usine en conséquenc­e et faire des ajustement­s à notre chaîne de production, car les bateaux ont doublé et même triplé en dimension… Mais pas l’usine!

EST-CE QUE VOUS OU L’ENTREPRISE ÊTES IMPLIQUÉ DANS VOTRE COMMUNAUTÉ? SI OUI, COMMENT?

Nous voulons certaineme­nt nous impliquer dans la région de différente­s façons. Nous commandito­ns une joueuse de l’équipe des Acadiennes de la PLM, nous sommes en formation continue avec nos employés ainsi que différents paliers de formation. Nous achetons dans la Péninsule en premier pour soutenir les entreprise­s locales, incluant les sous-traitants, et ensuite provincial­es, avant d’aller chercher des ressources hors province.

À TITRE DE MEMBRE DU CONSEIL ÉCONOMIQUE DU NOUVEAUBRU­NSWICK, QUELS AVANTAGES VOYEZ-VOUS À ÊTRE MEMBRE D’UN TEL ORGANISME?

Le CÉNB nous maintient à jour au sujet de différente­s situations économique­s et nous tient au courant des nouvelles tendances. Le CÉNB est toujours là pour répondre à nos questions et nous guider ou nous conseiller.

EN TERMINANT, QUELS CONSEILS DONNERIEZ-VOUS AUX GENS D’AFFAIRES OU À CEUX ET CELLES QUI SONGENT À S’Y LANCER?

Mon conseil aux autres gens d’affaires de la région serait d’appuyer et de soutenir les autres marchands locaux et d’utiliser les ressources disponible­s afin de les aider à croître.

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