Rodolphe Soucy plaide non coupable
Accusé d’avoir vandalisé une quinzaine de voitures d’employés du Centre hospitalier Restigouche, Rodolphe Soucy a finalement plaidé non coupable aux gestes qu’on lui reproche. Rodolphe Soucy était de retour au Palais de justice de Campbellton, lundi, afin d’y subir son enquête sur remise en liberté provisoire. L’ancien patient du CHR est en effet incarcéré à la prison de Dalhousie depuis le 15 octobre, date où il a été appréhendé par les policiers concernant de multiples actes de vandalisme. D’entrée de jeu, l’avocat de la Couronne affecté au dossier – Me Shawn Beaulieu – a demandé à la juge Suzanne Bernard de renvoyer l’individu subir une évaluation psychiatrique sous prétexte que les comportements des dernières semaines de l’accusé à la prison sont inquiétants. Selon lui, ces comportements démontreraient des problèmes de santé mentale qui pourraient affecter ses capacités à se représenter lui-même lors de ses procédures judiciaires. Cette demande lui a toutefois été refusée par la juge, cette dernière estimant que l’accusé semblait au contraire avoir les idées claires et une pleine conscience du processus judiciaire. Une fois ce détail réglé, l’accusé a fini par renoncer à son enquête sur libération provisoire. Du coup, il a plaidé non coupable à l’ensemble des 16 accusations de méfait (moins de 5000$) portées à son endroit. Il reviendra devant la Cour provinciale le 7 février prochain afin de subir son procès. Ce dernier a également plaidé non coupable à une accusation de méfait (plus de 5000$) sur les fenêtres du CHR, accusation à laquelle il a choisi d’être jugé devant juge et jury. La date de ce procès sera décidée lors de la prochaine session de motion de la Cour du banc de la Reine, soit le 7 janvier. D’ici son procès, M. Soucy demeurera incarcéré. Rappelons qu’on reproche à l’accusé d’avoir faussé compagnie au personnel du CHR le 14 octobre. Il est revenu de lui-même au centre plus tard dans la nuit du 15, mais compte tenu de l’heure tardive, le personnel de l’établissement n’a pas voulu laisser l’homme réintégrer la bâtisse. Ce dernier s’en serait ainsi pris aux fenêtres du centre en plus de vandaliser 16 véhicules au total, dont une quinzaine appartenant à du personnel du CHR. - JFB