Léger rebond du marché de l’emploi en novembre
Le marché de l’emploi néo-brunswickois a repris du mieux en novembre, et ce, malgré les apparences. C’est ce que révèlent des données publiées vendredi par Statistique Canada.
D’après l’agence fédérale, le taux de chômage a augmenté de 0,7 point de pourcentage d’octobre à novembre pour atteindre 7,9%.
Il s’agit du troisième plus haut taux parmi les provinces canadiennes, après Terre-Neuve-et-Labrador (à 12,2%) et l’Île-du-Prince-Édouard (8,5%).
Cet indicateur ne raconte cependant qu’une partie de l’histoire, puisque le nombre net d’emplois a augmenté de 1700 au Nouveau-Brunswick au cours de cette période. Cette hausse est entièrement attribuable aux emplois à temps plein (+2300). Elle a été tempérée par la perte de 700 emplois à temps partiel.
Mais comment expliquer alors que le taux de chômage a augmenté malgré cette progression du marché de l’emploi?
En gros, c’est que la population active – soit les gens qui ont un boulot ou qui s’en cherchent un – a augmenté encore plus rapidement (+4600 personnes) que l’emploi. La population totale a pour sa part connu une croissance minime de 200 personnes.
Cela veut dire – selon les estimations de Statistique Canada – que des milliers de Néo-Brunswickois ont décidé d’intégrer le marché du travail ou d’y revenir pour une raison ou pour une autre.
UNE EMBELLIE DEPUIS NOVEMBRE 2017
Lorsque l’on prend un peu de recul, on constate que le marché de l’emploi est un peu plus robuste qu’à pareille date l’année dernière.
La population totale a augmenté de 2800 personnes, tandis que la population active a connu un léger recul de 700 personnes. Le nombre d’emplois à temps plein est resté stable, tandis que le nombre d’emplois à temps partiel a augmenté de 1500.
Il s’agit de signes encourageants. Tout cela a fait diminuer le taux de chômage de 0,6 point de pourcentage auN.-B. de novembre 2017 à novembre 2018.
LE TAUX DE CHÔMAGE LE PLUS BAS DEPUIS 1976 AU CANADA
À l’échelle nationale, le nombre d’emplois a augmenté de 94 000 en novembre, contribuant à faire diminuer le taux de chômage de deux dixièmes de point pour s’établir à 5,6%.
Selon Statistique Canada, il s’agit du taux le plus bas depuis que des données comparables sont disponibles, soit 1976. ■