La santé de nos enfants: une responsabilité partagée
Aurel Schofield, md, CM Chef de projet Fanco Doc II Ass. des Facultés de médecine du Canada
Le N.-B. est chef de file avec son taux d’obésité, dû principalement à une diète haute en énergie et d’aliments non nutritifs. Les professionnels de la santé, les experts et chercheurs sont tous en accord que d’enlever les boissons sucrées de nos diètes est une stratégie efficace pour réduire cette prise excessive de sucre. Le N.-B. a reçu des éloges pour son leadership d’avant garde pour mettre en place une politique publique simple et basée sur de l’évidence. On doit mettre cette évidence en application. Les stratégies pour réduire la consommation de sucre doivent être mises en place à tous les niveaux; les politiques publiques, l’information sur les achats d’aliments nutritifs bas en sucre, les choix des repas à la maison et toutes autres activités communautaires. Si le gouvernement, les commissions scolaires et autre ne montrent pas de leadership et n’adoptent pas de stratégies de réduction de sucre, l’état de santé de nos enfants et le système de santé va souffrir à court et à long terme. Puis je vous demander de lire sur l’économie de la santé? M. Cardy, svp, expliquez quelle erreur a été commise lors de l’implantation de cette politique. Les moyens de pression de l’industrie ont-ils réellement plus de valeur que la santé de nos enfants? De mon point de vue, la santé de nos enfants et de notre système de santé devrait être la priorité de tous et toutes. Les effets économiques sont bien démontrés. Souhaitons que les commissions scolaires et la communauté suivent le chemin de l’évidence scientifique et s’engagent dans des stratégies d’alimentation saine pour le futur. On peut demeurer chef de file au N.-B. même si le gouvernement prend un tout autre chemin.