Oléoducs: Legault froid aux approches de Higgs
Alors qu’il souhaite accroître les exportations d’hydroélectricité québécoise vers d’autres provinces, le premier ministre François Legault estime qu’il n’a pas à offrir de monnaie d’échange en acceptant de l’«énergie sale» en provenance d’un nouvel oléoduc.
Au terme de la rencontre des premiers ministres, vendredi, à Montréal, M. Legault a convenu que le Québec se trouvait dans une situation similaire à celle de l’Alberta, soit avec des surplus et des projets en attente.
Mais contrairement à la province de l’Ouest canadien, M. Legault estime qu’il a une énergie «propre» à offrir à ses homologues. Cette sortie du premier ministre québécois est survenue alors que certaines provinces - l’Alberta au premier chef - passent à l’attaque pour la construction de nouveaux pipelines alors que d’autres, comme le NouveauBrunswick, évoquent la relance du controversé projet Énergie Est.
«Je ne me sens pas du tout gêné de refuser de l’énergie sale alors que nous on offre de l’énergie propre à un prix très concurrentiel», a répondu M. Legault, lorsqu’on lui a demandé s’il allait devoir se montrer plus flexible afin d’être capable de vendre ses projets d’exportations.
Le rendez-vous, qui se déroulait dans un hôtel du centre-ville de la métropole, a été le théâtre d’approches de la part du premier ministre néo-brunswickois Blaine Higgs auprès de M. Legault à propos d’Énergie Est, enterré par la société TransCanada l’an dernier. – La Presse canadienne