Acadie Nouvelle

Les boxeurs Dominic et Jani Babineau vivront de grandes émotions au gala de Moncton

- Robert.lagace@acadienouv­elle.com

Dominic Babineau est doublement enthousias­te pour le gala du 15 décembre au club Lions de Moncton. D’abord parce qu’il en sera à un premier combat depuis le 5 mai, mais aussi en raison de la présence de sa soeur Jani qui effectuera un retour sur le ring après une absence de près de huit ans.

Pour la première fois de sa carrière profession­nelle, Babineau (9v, 1d, 8 K.-O.) entamera un combat sans avoir eu l’occasion d’étudier son adversaire.

Bien qu’il soit surnommé Explosivo dans son pays et qu’il compte 16 combats profession­nels (10v, 6d, 5 K.-O.), le Mexicain Paul Vazquez n’a semble-t-il jamais été filmé. Du moins, on ne trouve aucune vidéo ou image de l’un de ses combats.

«Tout ce dont j’ai vu de lui c’est son visage sur Facebook, affirme le boxeur de Richibucto-Village. C’est aussi la première fois qu’il se bat à l’extérieur du Mexique. J’imagine qu’il va vouloir tout donner dès la première ronde. Mon plan est d’abord de l’étudier. Puis, à la deuxième ronde, je passerai mon examen.»

«Les chances sont bonnes pour que ce combat ne dure pas longtemps. Mais en même temps, on ne sait jamais, c’est peutêtre un tough», mentionne l’athlète âgé de 27 ans qui combattra à 132 livres dans ce duel prévu pour six assauts.

«Ça fait déjà deux mois que je m’entraîne pour ce combat. Je sais que ça peut paraître long comme préparatio­n, mais ça faisait longtemps que je n’avais pas boxé et je voulais m’assurer de retrouver ma pleine forme. Ç’a été un bon camp d’entraîneme­nt et je n’ai pas eu à gérer de bobos», confie-t-il.

Comme d’habitude, Dominic Babineau a livré très peu de rondes d’entraîneme­nt pendant sa préparatio­n. Et dans son cas, c’est volontaire.

«Je ne vois pas l’utilité de faire trop de rondes d’entraîneme­nt. Je trouve que c’est mieux pour moi en tout cas. Roy Jones Jr. a longtemps été champion du monde et il faisait lui aussi la même chose. À mes yeux, les rondes d’entraîneme­nt sont autant de raisons de se blesser. Et puis, j’aime mieux me faire payer pour me faire taper dessus. Je me contente donc d’en faire un peu, mais pas trop souvent. Moins tu en fais, moins tu dois composer avec des coups à la tête», explique-t-il.

UN COMBAT POUR LE TITRE?

Lors de son dernier combat présenté au Centre civique de Miramichi, Babineau avait triomphé par arrêt de l’arbitre devant un autre Mexicain, Arturo Lopez. Il s’agit d’ailleurs de son unique autre combat en 2018.

«Ça n’a pas été comme c’était prévu dans la dernière année, avoue-t-il. La prochaine année sera sûrement plus occupée. En tout cas, les étoiles sont en train de s’aligner. Même que j’ai déjà deux combats qui sont aussi bien dire garantis, dont un combat de championna­t canadien en mai à Richibucto contre Joey Laviolette (9v, 2d, 5 K.-O.). Ce n’est pas encore confirmé, mais ça regarde très bien. Et puis il y a aussi de grosses chances pour que j’affronte Kyle McNeil (9v, 3d, 2 K.-O.) en février à Miramichi.» ■

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