Bilinguisme des ambulanciers: le commissaire aux langues officielles pourra faire valoir son point de vue
Le commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick pourra expliquer à la cour pourquoi la décision d’un arbitre en relation de travail sur le bilinguisme des travailleurs paramédicaux va, à son avis, à l’encontre de la Loi sur les langues officielles et la Charte canadienne des droits et libertés.
Le commissaire Michel Carrier a obtenu le statut d’intervenant devant la Cour du Banc de la Reine dans la révision judiciaire de la décision McEvoy qui doit avoir lieu le 24 janvier.
La décision McEvoy oblige Ambulance NB à réduire ses exigences linguistiques dans certaines régions de la province afin d’offrir des emplois permanents à temps plein à des travailleurs paramédicaux unilingues.
Au Nouveau-Brunswick, les services du gouvernement provincial doivent être offerts dans les deux langues officielles sur l’ensemble du territoire.
Le précédent gouvernement libéral avait demandé au tribunal de se pencher sur cette décision puisqu’elle semble aller à l’encontre d’une ordonnance de consentement émise par un juge pour protéger le droit des francophones d’être servis dans leur langue par Ambulance NB.
Le mois dernier, le gouvernement progressiste-conservateur de Blaine Higgs a décidé de mettre en oeuvre la décision McEvoy, tout en laissant la révision judiciaire suivre son cours.
Le commissaire aux langues officielles est représenté dans cette affaire par l’expert en droit linguistique Michel Doucet. - MRC ■