Des candidats éduqués et en bonne santé financière
Kim Chamberlain est responsable de La Ruche, un programme de mentorat pour les entrepreneurs immigrés. En quelques années seulement, le programme a mené à la création d’une trentaine de nouvelles entreprises dirigées par des nouveaux arrivants dans le nord-est de la province.
Mme Chamberlain prévoit que plusieurs autres s’ajouteront à la liste. Chaque année, elle travaille de près avec des candidats à l’immigration qui envisagent de devenir entrepreneurs dans la région Chaleur.
Si, au départ, les démarches visaient surtout à recruter de nouveaux arrivants francophones, l’automne dernier, Mme Chamberlain s’est déplacée aux Émirats Arabes Unis et en Égypte pour rencontrer de potentiels immigrants anglophones.
«On m’a invité à présenter ce que nous avons à offrir dans le nord de la province. C’était la première fois que j’allais du côté anglophone. Normalement, j’étais en France, en Suisse et je suis aussi allée au Maroc.»
Avant de déposer leurs valises de façon permanente au Nouveau-Brunswick, les immigrants doivent répondre à une longue liste de critères.
«Souvent, les gens vont dire que les nouveaux arrivants viennent prendre nos emplois. (...) Les gens avec qui je travaille sont des gens éduqués et en bonne santé financière. Pour les faire venir ici, c’est un très long processus qui peut prendre jusqu’à trois ans.» Avant de choisir le NouveauBrunswick, les potentiels immigrants sont encouragés à venir faire une visite exploratoire de 7 à 10 jours. L’an dernier, une soixantaine de personnes ont effectué des visites exploratoires à Bathurst.