Cogeco Communication réduit son effectif
Cogeco Communications a éliminé environ 125 postes dans la foulée de l’implantation de son nouveau système de gestion des clients, un processus qui lui a néanmoins coûté au moins 11 millions $ en raison des écueils rencontrés lors des derniers mois. Au coeur du virage de la filiale de Cogeco, cette nouvelle plateforme a intégré 22 anciens systèmes auparavant dédiés à servir les abonnés de la compagnie. «Cette plateforme nous permet de fonctionner avec moins de personnel», a expliqué vendredi le président et chef de la direction de Cogeco, Philippe Jetté, avant de prendre part à sa première assemblée annuelle comme grand patron de l’entreprise. En point de presse, il a souligné qu’il s’agissait de 125 postes «de soutien», soit cinq pour cent de l’effectif de l’entreprise, ajoutant que le nombre d’employés en contact avec la clientèle n’avait pas «vraiment changé». Au premier trimestre, le bénéfice net de Cogeco Communications, qui a fléchi de 1,6 pour cent par rapport à l’an dernier, à 75,2 millions $, ou 1,41$ par action, tenait compte d’une charge de restructuration d’environ 5,7 millions $. Pendant les six derniers mois, l’entreprise a temporairement retenu les services de près de 600 personnes alors qu’elle continuait d’avoir des maux de tête en matière de service à la clientèle avec sa nouvelle plateforme qui devrait faciliter l’interaction avec les abonnés ainsi que l’activité promotionnelle en ligne. «Vous pouvez mesurer (l’ampleur) de notre effort», a dit M. Jetté à propos des investissements supplémentaires de 11 millions $. Cogeco a également constaté une érosion plus importante que prévu de son nombre de clients, mais ses dirigeants n’ont pas voulu partager les données internes qu’ils détenaient à ce sujet. Pendant le premier trimestre, les activités canadiennes de Cogeco Communications ont vu leur nombre d’abonnés fléchir de 13 069 du côté de la câblodistribution. L’entreprise a également perdu 3281 clients internet et 18 940 autres du côté de la téléphonie filaire. - La Presse canadienne