«Nous n’avons pas vraiment de poulain dans cette course»
L’Acadie Nouvelle a brièvement parlé au ministre de la Santé, Ted Flemming, afin de faire le point sur la situation, vendredi.
Ted Flemming a indiqué que si l’Université de Moncton et l’Association des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick ne souhaitent pas continuer à dialoguer, il ne peut pas leur tordre le bras.
«Je ne peux pas forcer les gens à se parler. J’aimerais qu’ils le fassent et je suis certain que l’ex-ministre Bourque a tout fait dans son pouvoir pour faire en sorte que ça se produise. Au final, on peut nommer des facilitateurs, on peut encourager les discussions, on peut essayer de rassembler les gens. Mais il y a seulement un nombre limité de choses qui peuvent être faites.»
Ted Flemming explique que si sa marge de manoeuvre est limitée dans ce dossier, c’est parce que l’AIINB est une association professionnelle indépendante, au même titre que le Barreau du Nouveau-Brunswick ou le Collège des médecins et des chirurgiens.
«L’Association des infirmières – comme de nombreuses associations – est une entité d’autoréglementation. Et je n’ai pas quelque juridiction que ce soit. Le gouvernement n’a pas la moindre juridiction entre l’Université de Moncton et l’Association des infirmières», dit-il.
Il ne souhaite donc pas prendre parti dans le conflit qui oppose l’Université de Moncton à l’AIINB et se contente de les encourager à reprendre les discussions.
«Nous n’avons pas vraiment de poulain dans cette course. Nous aimerions seulement voir la question réglée de façon satisfaisante et favorable.»
Le ministre a mis fin à l’entretien abruptement, disant être à court de temps, avant que nous puissions lui demander ce qu’il compte faire concrètement, maintenant que le processus de facilitation est au point mort.
Nous avons donc demandé des précisions à son relationniste, qui nous a fait parvenir une déclaration écrite, dans laquelle Ted Flemming affirme simplement que «c’est un dossier entre l’Université de Moncton et l’Association des infirmières et infirmières du Nouveau-Brunswick».
Il ajoute également que «l’une des mesures de soutien possibles afin d’apporter de l’aide dans ce dossier pourrait inclure de l’aide afin de traduire le matériel préparatoire.» – PRN