Incitations à des contacts sexuels: un ancien résident de Charlo condamné à deux ans et un jour de pénitencier
Un homme âgé de 35 ans, ancien résident de Charlo, a été condamné à une peine de deux ans et un jour après avoir reconnu sa culpabilité à des accusations d’incitations à des contacts sexuels.
L’homme en question, dont le nom fait l’objet d’un interdit de publication, afin de protéger l’identité de ses jeunes victimes, a depuis quitté le Restigouche.
Les gestes reprochés se sont déroulés sur une longue période, soit entre juin 2014 et mars 2017.
Durant cette période, il aurait notamment demandé à ses deux jeunes victimes de se toucher, de se dénuder et de parader en petites tenues devant lui.
L’accusé était de retour au Palais de justice de Campbellton pour y recevoir sa sentence. La Couronne et la défense ont soumis à la cour une proposition conjointe, soit un terme carcéral de deux ans et demi.
Invité à prendre la parole, l’accusé a fondu en larme, soulignant avoir honte de ses gestes et d’avoir eu à infliger tout cela à sa famille et ses proches.
«Je ne peux pas changer ce que j’ai fait, mais je vais faire tout en mon pouvoir pour changer», a-t-il indiqué à la cour.
Dans sa décision, le juge Jacques Desjardins a noté qu’il était difficile de plaider l’incident de parcours puisque les actes se sont produits à plusieurs occasions, pendant près de trois ans et sur deux victimes différentes.
Comme autres facteurs aggravants, il a indiqué que les gestes avaient été effectués alors qu’il était en position d’autorité sur ses jeunes victimes.
À sa décharge, la défense a fait valoir que l’accusé avait néanmoins plaidé coupable aux accusations et qu’il n’avait aucun antécédent criminel.
REMORDS SINCÈRES
Pour sa part, le juge Desjardins a estimé que l’accusé semble avoir des remords sincères et qu’il constitue un bon candidat pour la réhabilitation.
Jugeant la sentence proposée par les deux partis convenables dans les circonstances, il a donc condamné l’accusé à deux ans et un jour de prison, ce qui signifie un terme carcéral à l’intérieur d’une institution fédérale.
En plus de la période d’incarcération, il devra fournir un échantillon d’ADN, s’abstenir de posséder une arme à feu pour une période de dix ans et verra son nom être ajouté au registre canadien des délinquants sexuels pour 20 ans.
Il lui sera également interdit d’entrer en contact avec ses deux victimes, un souhait que celles-ci avaient émis. ■