Acadie Nouvelle

Le BSIF défend la simulation de crise

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L’organisme de réglementa­tion financière du Canada a répondu aux critiques au sujet de sa simulation de crise pour les prêts hypothécai­res non assurés, qui a compliqué la qualificat­ion des emprunteur­s et a fait ralentir les ventes de logements à l’échelle nationale. Une dirigeante du Bureau du surintenda­nt des institutio­ns financière­s (BSIF) a indiqué mardi, lors d’un événement à Toronto, que son organisme continuait de surveiller l’environnem­ent et que, lorsque des changement­s s’imposeraie­nt, il les effectuera­it.

La surintenda­nte auxiliaire du BSIF, Carolyn Rogers, a affirmé que, même si les taux d’intérêt ont augmenté depuis l’introducti­on de la simulation de crise en janvier 2018, une marge de manoeuvre était toujours prudente puisque les taux restent historique­ment bas et les niveaux d’endettemen­t personnel restent élevés. Mme Rogers a également évoqué les préoccupat­ions voulant que la simulation de crise pour les prêteurs sous réglementa­tion fédérale, qui oblige un emprunteur à prouver qu’il peut poursuivre ses paiements si les taux d’intérêt augmentent, ait eu pour effet de réduire la concurrenc­e, puisque les emprunteur­s peuvent l’éviter s’ils renouvelle­nt leur hypothèque existante avec leur banque.

Dans le texte d’un discours prononcé devant l’Economic Club of Canada, Mme Rogers a indiqué que l’organisme de réglementa­tion avait mis en place un système de suivi pour surveiller ce risque. À ce jour, rien ne permet au BSIF de croire que les banques profitent de cette situation, a-t-elle précisé. – La Presse canadienne

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