COUP DUR À RICHIBOUCTOU-VILLAGE
Un incendie a ravagé une usine de transformation de homard appartenant à la compagnie Cape Bald Packers, à Richibouctou-Village, durant la nuit de mercredi à jeudi. Les propriétaires de l’usine qui comptait 175 employés ont l’intention de reconstruire.
Alvin Arsenault, pompier du service d’incendie de la localité, a affirmé à l’Acadie Nouvelle jeudi matin que l’édifice «est une perte totale».
Les pompiers ont reçu un appel pour une fuite de gaz vers 1h45, jeudi. Les brigades de Richibucto, de Bouctouche et de Rexton se sont également rendues sur les lieux.
Le président du DSL de Richibouctou-Village, Victor Richard, qui est aussi pompier volontaire, affirme que le feu s’est déclaré alors que les pompiers vérifiaient la provenance de la fuite de gaz. Les flammes se sont rapidement propagées.
«Le toit était complètement en flammes. Il n’y a rien qu’on pouvait faire. On sera probablement là pour le reste de la journée afin de s’occuper des points chauds», mentionne Alvin Arsenault.
Joanne Losier, gestionnaire des affaires corporatives chez Cape Bald Packers, assure que personne n’était sur les lieux au moment de la tragédie.
«Il n’y avait personne dans l’usine cette nuit. Autour de 2h, on a entendu une alarme. Quand les pompiers sont arrivés, c’était trop tard», affirme-t-elle.
«Le plus important, c’est que personne n’ait été blessé. On en est très reconnaissant. Le matériel, ça se remplace.»
Bien que plusieurs questions demeurent sans réponse, les dirigeants de Cape Bald Packers ont l’intention de reconstruire l’usine à Richibouctou-Village.
En saison de pointe, en mai et juin, 175 personnes travaillent à ces installations. En hiver, une équipe réduite de 140 à 150 individus traite le homard provenant principalement de la Nouvelle-Écosse. Selon Mme Losier, la prochaine étape sera celle de l’évaluation des dégâts avec l’assureur. Elle explique que plusieurs rénovations avaient été effectuées à l’usine depuis que Cape Bald Packers l’a achetée, en 2014. Les anciens propriétaires avaient fait faillite.
«Il est encore trop tôt (pour évaluer la valeur des dégâts). Avec les rénovations effectuées depuis 2014, il va falloir voir avec les assurances comment on évalue ça et comment on procède à la reconstruction.» ■