Acadie Nouvelle

Baignade interdite à la plage Parlee: des citoyens exigent des réponses

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Après que la baignade ait été interdite à quatre reprises la semaine dernière à la plage Parlee de Shediac, des citoyens réclament que des tests plus poussés soient effectués afin de trouver la source du problème.

Une qualité de l’eau jugée médiocre a donné lieu à des avis de non-baignade les 12, 14, 15 et 16 août à la plage Parlee.

Arthur Melanson, vice-président de l’Associatio­n Red Dot, un groupe formé il y a cinq ans pour protéger la plage et l’environnem­ent, demande au gouverneme­nt d’identifier une fois pour toutes la source de bactéries.

Il a souligné qu’après un bon été, les avis d’interdicti­on de baignade ont été annoncés après une forte pluie. Selon lui, des tests pourraient déterminer si les bactéries qui se sont retrouvées dans l’eau de la baie proviennen­t de déchets humains, d’animaux ou d’oiseaux.

M. Melanson soutient que trois stations de pompage des eaux usées de la région ont débordé sous la pluie battante. Il n’est pas certain que cela cause les problèmes de la plage.

«Pourquoi aucune analyse ADN de cette eau n’a-t-elle été réalisée pour déterminer ce qu’il y a dedans? Cela permettrai­t de cerner le problème», a-t-il déclaré à la Presse canadienne.

Jason Hoyt, un porte-parole du gouverneme­nt provincial, soutient qu’il est normal de trouver des bactéries dans les eaux de surface.

«D’après les résultats d’échantillo­nnage d’eau recueillis de 2017 à ce jour, la qualité de l’eau est généraleme­nt bonne et convenable pour la baignade et rien ne permet de penser qu’il existe un problème chronique de qualité de l’eau au parc provincial de la plage Parlee», a-t-il écrit dans un courriel.

Il a ajouté que lorsque des niveaux inacceptab­les sont atteints, le problème est temporaire et «la qualité de l’eau revient rapidement à des niveaux normaux».

Un rapport publié en avril 2018 a conclu qu’il n’y avait aucune preuve qu’un problème chronique de qualité de l’eau sévissait à la plage Parlee.

M. Melanson souligne que le travail effectué jusqu’ici a fait une différence, mais qu’il pense que des tests spécifique­s permettrai­ent de véritablem­ent identifier les sources du problème.

Le gouverneme­nt rétorque toutefois que des tests ADN ont été effectués ces dernières années.

«De l’ADN humain, de chien et de goéland ont été identifiés aux sites les plus proches de Parlee Beach, a écrit Jason Hoyt. La concentrat­ion globale d’ADN détectée de chacune des sources était relativeme­nt basse, ce qui est cohérent avec les faibles concentrat­ions bactérienn­es observées dans les échantillo­ns de sable.»

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