Acadie Nouvelle

Kyrgios qualifie l’ATP de «corrompue»

-

Nick Kyrgios a qualifié l’ATP d’organisati­on «corrompue» mardi soir, après qu’il eut écopé d’une amende de plus de 100 000$ US plus tôt ce mois-ci pour son comporteme­nt pendant un match. Et cette nouvelle sortie pourrait lui coûter encore plus cher.

Interrogé à savoir si la plus récente pénalité imposée par le circuit masculin – la dernière d’une longue liste qui comprend également une suspension – l’avait affecté à l’aube des Internatio­naux des États-Unis, il a répondu: «Non, du tout. L’ATP est très corrompue, de toute façon, donc ça ne me gêne pas.»

Lorsqu’un membre des médias a enchaîné en le questionna­nt sur l’utilisatio­n du mot «corrompue» à la suite de sa victoire en trois sets contre Steve Johnson enregistré­e après 1h mercredi matin à Flushing Meadows, Kyrgios a d’abord fait une référence à ses amendes totalisant 113 000$. Puis, il a ajouté: «Pourquoi est-ce qu’on parle d’un incident qui s’est produit il y a trois semaines, quand je viens juste de malmener quelqu’un au premier tour des Internatio­naux des ÉtatsUnis?»

Kyrgios a cependant tenu à clarifier ses propos quelques heures plus tard, dans un message diffusé sur son compte Twitter officiel.

«Ce n’était pas le bon choix de mots, car mon point était de souligner qu’il existait des doubles standards, et non de la corruption, a-t-il écrit. Je sais que mon comporteme­nt m’a parfois mis dans l’eau chaude, même si parfois il était nécessaire et correct. Mon problème, c’est à propos des autres qui font l’objet d’une couverture médiatique plus ou moins similaire, en adoptant un comporteme­nt plus ou moins similaire (au mien), et qui ne sont pas sanctionné­s.»

«C’est mon problème, et ça continue de l’être. (...) Je veux donc clarifier mes commentair­es, et réitérer que je crois fermement qu’il existe des doubles standards», a-t-il conclu.

Cette déclaratio­n a été publiée peu après que l’ATP eut annoncé qu’elle analysera les commentair­es de Kyrgios afin de déterminer s’ils répondent aux critères nécessaire­s pour imposer une «pénalité majeure» à un joueur.

C’est la deuxième fois ce mois-ci que l’enfant terrible du tennis masculin se retrouve au coeur de la controvers­e. Kyrgios avait insulté l’arbitre et quitté le court afin de fracasser deux raquettes pendant sa défaite de deuxième tour survenue au Masters de Cincinnati, plus tôt en août. Le lendemain, l’ATP avait publié une liste de huit fautes variant entre 3000$ et 20 000$ chacune, par exemple pour conduite antisporti­ve, abus verbal et langage ordurier. – AP

Newspapers in French

Newspapers from Canada