Utilité commerciale
Les tiges des saules, qui peuvent atteindre une hauteur de plus de six mètres après trois années de croissance, seront récoltées par Ramea phytotechnologies pour la fabrication de clôtures et de murs antibruit, complétant ainsi la boucle de l’économie circulaire. On peut déjà voir ces murs de bois de Ramea en bordure d’autoroutes ou autour de projets résidentiels.
Non seulement ils sont jolis, mais ils réduisent l’utilisation de matériaux non renouvelables. Les résidus de fabrication servent aussi à faire du paillis. «Notre objectif, c’est de pouvoir commercialiser cette technologie-là, pour l’implanter et la développer ailleurs au Canada et en Amérique du Nord, indique le président de Ramea phytotechnologies, Francis Allard. Ce projet, c’est la démonstration d’une économie circulaire. Et on solutionne plusieurs problématiques environnementales dans un même projet.» Pour sa compagnie aussi, cela a le potentiel de réduire les coûts de production, si la récolte peut se faire à tous les deux ans au lieu de trois, par exemple. «C’est gagnant pour tout le monde», renchérit M. Lacombe. Son entreprise d’ailleurs n’est pas obligée par la loi de faire quoi que ce soit avec ses terrains: elle le fait par souci environnemental. «On est vraiment fiers, dit-il. Les employés à Sainte-Sophie, tout le monde veut participer. Tout le monde s’identifie à ce projet-là. C’est très rassembleur.»
Le volet scientifique de PhytoVaLix est encadré par une équipe d’une vingtaine de chercheurs et étudiants s’intéressant au traitement des eaux usées et à la biologie végétale, de même que par l’équipe technique de Ramea phytotechnologies. - La Presse canadienne