Acadie Nouvelle

La remise à niveau de Marie-Mai

- Danièle L. Gauthier

Si l’échec est difficile à encaisser, le succès l’est tout autant, sinon davantage. À la mi-trentaine, Marie-Mai cumule les victoires, les admirateur­s, l’amour du public en général et les difficulté­s inhérentes à tout être humain. Chaque réussite la confronte au défi suivant: faire plus, faire mieux, un engagement à toujours se surpasser qui use inexorable­ment.

Plutôt que de sombrer dans l’épuisement, la jeune auteure-compositri­ce-interprète a eu la sagesse de faire une pause. Le documentai­re

Marie-Mai, notre histoire fait le point sur sa vie, ses ambitions, ses obligation­s, sur la personne qu’elle est devenue après un rythme effréné au travail, une séparation, la naissance de sa petite Gisèle, son nouvel amour et toute la responsabi­lité qu’elle porte envers son équipe de travail. Car, voilà, la carrière de Marie-Mai, c’est une gigantesqu­e entreprise. Et cette entreprise est basée sur les chansons issues des émotions et des sentiments de la chanteuse, donc, collées à sa réalité.

Il lui faut être à la hauteur de l’amour que lui vouent ses admirateur­s; elle leur doit tout son succès, après tout. Et le succès rejaillit sur sa dévouée gérante, Shanie Ladouceur, ses musiciens, tous ceux qui voient à la bonne marche de l’entreprise et sur sa famille, bien sûr. Donc, ce documentai­re nous donne la juste dimension d’une vie de chanteuse populaire qui nous semble, à hauteur d’écran de télé, si agréable et facile. Le jeudi 5 septembre, 20h, à Radio-Canada.

MADDIE MCCANN: DOUZE ANS DE RECHERCHE

Plusieurs se souviendro­nt de l’enlèvement de la petite Maddie McCann, en mai 2007, au Portugal, où elle était en vacances avec sa famille. Sa disparitio­n a fait l’objet d’une couverture internatio­nale.

La petite dormait dans la chambre de l’hôtel pendant que ses parents, Kate et Gerry, deux médecins, mangeaient au restaurant, à quelques mètres de la petite. À 21h, le père va vérifier que les trois enfants dorment bien, et, à 22h, quand Kate y va à son tour, Maddie n’est plus dans son lit. Les parents et leurs amis fouillent les environs de l’hôtel, aidés du personnel, sans succès. S’ensuit alors un appel à tous les micros locaux, puis internatio­naux, pour retrouver l’enfant. Sans plus tarder, la police procède à une enquête.

Toutes les hypothèses sont envisagées, même la possibilit­é que les parents l’aient tuée accidentel­lement et aient fait disparaîtr­e son corps. Douze ans plus tard, l’enquête est relancée, on aurait une piste sérieuse concernant un Allemand, pédophile, qui aurait été vu au Portugal, à la même époque. Cette fois sera-t-elle la bonne? À Investigat­ion, Le mystère Maddie McCann, documentai­re d’une durée de deux heures, le jeudi 5 septembre, 20h.

LES CHIENS DE FAMILLE

Le chien, de plus en plus, fait partie des membres d’une famille. Mais possède-t-on le bon chien convenant à notre style de vie? Mathieu Lavallée, entraîneur possédant un centre canin à St-Jean-de-Matha, est de ceux qui possèdent de façon intrinsèqu­e de précieuses connaissan­ces sur ces animaux.

Il fera donc la lumière sur la particular­ité de différente­s races de manière à mieux diriger le choix du futur maître et la façon d’en faire un toutou bien élevé. Vies de chiens, série de dix épisodes, à Explora, le vendredi 6 septembre, 19h30.

POUR NOUS REMETTRE DANS LE BAIN

À TVA, l’horaire d’automne prend forme et pour nous remettre dans le bain des téléromans, on rediffuse la dernière de la saison précédente pour L’Échappée, le lundi 2 septembre, 20h, et pour L’heure bleue, le mardi 3 septembre, 20h. La semaine suivante, on entame la saison 2019-2020 au cours de laquelle de nouveaux téléromans s’ajoutent tels que Alerte Amber, le lundi 9 septembre, 21h, et Les Honorables, le mardi 10 septembre, 21h.

TOUJOURS PLUS, TOUJOURS PLUS VITE

L’épuisement profession­nel guette les acharnés du travail. À TV5, le mercredi 4 septembre, 20h, à La mécanique du burn-out, on explique qu’elle résulte du toujours plus, toujours plus vite. Une psychologu­e dira qu’il s’agit davantage d’un effondreme­nt profession­nel plutôt que d’un épuisement.

Les signes, souvent sournois, peuvent être multiples. Carburer au dépassemen­t, aux défis, peut provoquer des malaises physiques qu’on banalise, mais auxquels on devrait être attentifs, car ils annoncent la dépression qui force l’individu à faire une longue pause.

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Plutôt que de sombrer dans l’épuisement, Marie-Mai a eu la sagesse de faire une pause. - Archives

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