La remise à niveau de Marie-Mai
Si l’échec est difficile à encaisser, le succès l’est tout autant, sinon davantage. À la mi-trentaine, Marie-Mai cumule les victoires, les admirateurs, l’amour du public en général et les difficultés inhérentes à tout être humain. Chaque réussite la confronte au défi suivant: faire plus, faire mieux, un engagement à toujours se surpasser qui use inexorablement.
Plutôt que de sombrer dans l’épuisement, la jeune auteure-compositrice-interprète a eu la sagesse de faire une pause. Le documentaire
Marie-Mai, notre histoire fait le point sur sa vie, ses ambitions, ses obligations, sur la personne qu’elle est devenue après un rythme effréné au travail, une séparation, la naissance de sa petite Gisèle, son nouvel amour et toute la responsabilité qu’elle porte envers son équipe de travail. Car, voilà, la carrière de Marie-Mai, c’est une gigantesque entreprise. Et cette entreprise est basée sur les chansons issues des émotions et des sentiments de la chanteuse, donc, collées à sa réalité.
Il lui faut être à la hauteur de l’amour que lui vouent ses admirateurs; elle leur doit tout son succès, après tout. Et le succès rejaillit sur sa dévouée gérante, Shanie Ladouceur, ses musiciens, tous ceux qui voient à la bonne marche de l’entreprise et sur sa famille, bien sûr. Donc, ce documentaire nous donne la juste dimension d’une vie de chanteuse populaire qui nous semble, à hauteur d’écran de télé, si agréable et facile. Le jeudi 5 septembre, 20h, à Radio-Canada.
MADDIE MCCANN: DOUZE ANS DE RECHERCHE
Plusieurs se souviendront de l’enlèvement de la petite Maddie McCann, en mai 2007, au Portugal, où elle était en vacances avec sa famille. Sa disparition a fait l’objet d’une couverture internationale.
La petite dormait dans la chambre de l’hôtel pendant que ses parents, Kate et Gerry, deux médecins, mangeaient au restaurant, à quelques mètres de la petite. À 21h, le père va vérifier que les trois enfants dorment bien, et, à 22h, quand Kate y va à son tour, Maddie n’est plus dans son lit. Les parents et leurs amis fouillent les environs de l’hôtel, aidés du personnel, sans succès. S’ensuit alors un appel à tous les micros locaux, puis internationaux, pour retrouver l’enfant. Sans plus tarder, la police procède à une enquête.
Toutes les hypothèses sont envisagées, même la possibilité que les parents l’aient tuée accidentellement et aient fait disparaître son corps. Douze ans plus tard, l’enquête est relancée, on aurait une piste sérieuse concernant un Allemand, pédophile, qui aurait été vu au Portugal, à la même époque. Cette fois sera-t-elle la bonne? À Investigation, Le mystère Maddie McCann, documentaire d’une durée de deux heures, le jeudi 5 septembre, 20h.
LES CHIENS DE FAMILLE
Le chien, de plus en plus, fait partie des membres d’une famille. Mais possède-t-on le bon chien convenant à notre style de vie? Mathieu Lavallée, entraîneur possédant un centre canin à St-Jean-de-Matha, est de ceux qui possèdent de façon intrinsèque de précieuses connaissances sur ces animaux.
Il fera donc la lumière sur la particularité de différentes races de manière à mieux diriger le choix du futur maître et la façon d’en faire un toutou bien élevé. Vies de chiens, série de dix épisodes, à Explora, le vendredi 6 septembre, 19h30.
POUR NOUS REMETTRE DANS LE BAIN
À TVA, l’horaire d’automne prend forme et pour nous remettre dans le bain des téléromans, on rediffuse la dernière de la saison précédente pour L’Échappée, le lundi 2 septembre, 20h, et pour L’heure bleue, le mardi 3 septembre, 20h. La semaine suivante, on entame la saison 2019-2020 au cours de laquelle de nouveaux téléromans s’ajoutent tels que Alerte Amber, le lundi 9 septembre, 21h, et Les Honorables, le mardi 10 septembre, 21h.
TOUJOURS PLUS, TOUJOURS PLUS VITE
L’épuisement professionnel guette les acharnés du travail. À TV5, le mercredi 4 septembre, 20h, à La mécanique du burn-out, on explique qu’elle résulte du toujours plus, toujours plus vite. Une psychologue dira qu’il s’agit davantage d’un effondrement professionnel plutôt que d’un épuisement.
Les signes, souvent sournois, peuvent être multiples. Carburer au dépassement, aux défis, peut provoquer des malaises physiques qu’on banalise, mais auxquels on devrait être attentifs, car ils annoncent la dépression qui force l’individu à faire une longue pause.