BRIAN GALLANT ANNONCE SON DÉPART
L’ancien premier ministre tirera un trait sur sa carrière politique d’ici le 7 octobre
L’ancien premier ministre du Nouveau Brunswick Brian Gallant annonce qu’il démissionnera de ses fonctions de député le 7 octobre au plus tard.
Au printemps, quelques mois après son élection dans la circonscription de Baie-de-Shediac-Dieppe, l’homme politique âgé de 37 ans a accepté un poste de conseiller spécial sur l’innovation, la cybersécurité et le droit à la Ryerson University en Ontario.
Au moment d’évoquer ce nouvel emploi, en août, Brian Gallant assurait qu’il continuerait «à remplir ses devoirs» de député provincial,
Un mois plus tard, il annonce qu’il quittera l’Assemblée législative d’ici le 7 octobre, cinq ans jour pour jour après avoir été assermenté premier ministre.
«Ce fut un privilège de siéger à l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick pour représenter la population de Baie-de-ShediacDieppe et de l’ancienne circonscription de Kent. J’apprécierai pour toujours les gens de ces deux circonscriptions de m’avoir accordé leur confiance pour les représenter à Fredericton.»
Dans une longue publication, Brian Gallant vante le bilan de ses quatre années au pouvoir, citant la réduction du taux de chômage, l’augmentation du salaire minimum et les baisses d’impôts des petites entreprises.
Il rappelle également les nombreux investissements dans la santé et les infrastructures communautaires réalisés sous sa gouverne ou les programmes visant l’accessibilité des services de garde et de l’éducation postsecondaire.
L’ancien premier ministre ajoute qu’il restera domicilié à Shediac Bridge aux côtés de sa femme Karine. Il assure également être prêt à tout faire pour «appuyer les efforts de réélection du gouvernement Trudeau» et «aider le chef libéral Kevin Vickers et le Parti libéral du Nouveau-Brunswick à former le gouvernement lors des prochaines élections provinciales».
Peu après le renversement de son gouvernement, M. Gallant avait décidé en novembre 2018 de quitter la chefferie du Parti libéral. Il s’était ensuite fait moins entendre dans le débat public.
KEVIN VICKERS CANDIDAT?
Son successeur, Kevin Vickers, a réagi dans la foulée pour le remercier des «services qu’il a rendus à notre province».
Le nouveau chef du parti n’a pas été élu à l’Assemblée législative et aurait donc la possibilité de se faire élire en se présentant dans la circonscription connue pour être une forteresse libérale.
M. Vickers n’a cependant pas dévoilé son intention de briguer le siège qui deviendra vacant. C’est en tout cas ce que laisse entendre son message pour le moins ambigu.
«Je rencontrerai le président et l’exécutif de la circonscription de Baie-de-Shediac-Dieppe pour offrir mon soutien et rallier les troupes pour préparer une élection partielle dans la circonscription. Comme je l’ai indiqué dès le début, je souhaite représenter les gens de Miramichi. En ce qui a trait à la circonscription de Baie-de-Shediac-Dieppe, je suis honoré par le fait que plusieurs personnes, y compris de nombreux libéraux de la circonscription, se sont tournées vers moi et m’ont encouragé à présenter ma candidature lorsque le siège deviendrait vacant.»
À noter que la loi oblige le premier ministre Blaine Higgs à déclencher une élection partielle dans les six mois suivant la démission de Brian Gallant. ■
«Au cours du mois prochain, je prendrai un peu de temps pour travailler et finaliser certains dossiers qui sont en cours. Il est cependant temps que je passe à autre chose pour relever de nouveaux défis et opportunités», écrit-il.