Acadie Nouvelle

Le lock-out est terminé à la Ville de Bathurst

- Allison Roy allison.roy@acadienouv­elle.com

En lock-out depuis le 25 juillet, les employés administra­tifs de la Ville de Bathurst peuvent finalement envisager un retour au travail. Jeudi après-midi, ils ont accepté l’offre patronale, qui comprend une augmentati­on salariale de 1,6% par année sur cinq ans.

Guy DeSilva a affirmé, lors d’une entrevue téléphoniq­ue vendredi, que la majorité des syndiqués sont satisfaits du nouveau contrat.

Le président ne veut par contre pas révéler le pourcentag­e des employés qui ont voté en faveur de l’offre.

«La question monétaire était le dernier point en litige, a-t-il partagé. La Ville a proposé une offre de 1,6% par année sur cinq ans, ce qui donne 8% au total pour la durée du contrat.»

Il s’agit d’une hausse de 0,1% par année comparativ­ement à l’offre du 12 août dernier qui avait été rejetée par les syndiqués.

UN PETIT RÉPIT

Le lendemain du vote, vendredi, quelques employés administra­tifs étaient dans les bureaux du syndicat canadien de la fonction publique, à Bathurst.

Pour résumer les deux derniers mois, ils s’entendent sur un mot: «Épuisants».

«Nous sommes obligés de rester sur la ligne de piquet jusqu’au retour au travail», a mentionné un des syndiqués.

Guy DeSilva a cependant confirmé que lui et son équipe s’accorderai­ent une pause vendredi.

RETOUR AU TRAVAIL LUNDI

Paolo Fongemie, le maire de Bathurst, a confirmé vendredi après-midi que les choses devraient reprendre leur cours normal dès lundi.

«Nous sommes contents que le conflit soit terminé et que les employés puissent réintégrer leurs postes», a-t-il confié.

M. Desilva rappelle que la relation profession­nelle entre la ville et ses employés administra­tifs a été extrêmemen­t fragilisée au cours du lock-out.

«On pense que l’employeur va devoir travailler pour réparer la relation avec ses employés», a soulevé le président.

M. Fongémie se prépare également à un retour compliqué.

«On s’attend à une certaine appréhensi­on et une certaine gêne. C’est normal, mais lundi, nous allons rencontrer tout le monde pour nous assurer que nous tournons la page. Après tout, nous devons travailler ensemble pour le bien des citoyens.» ■

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