Acadie Nouvelle

Les pharmacies font face à de grands défis

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Tout comme les épiceries, les pharmacies de la province demeurent parmi les rares commerces ouverts où il est toujours possible de s’acheter des biens essentiels et surtout un lieu où chercher des médicament­s.

Vue de l’extérieur, la pharmacie Familiprix de Paquetvill­e n’a pas l’air bien différente, mais en entrant dans l’édifice, on est à nouveau projeté dans la réalité du monde actuel.

Tout d’abord, on demande aux clients de se frotter les mains avec du désinfecta­nt.

Une affiche rappelle aussi aux gens éprouvant des symptômes associés à la COVID-19 de ne pas entrer dans le commerce s’ils reviennent d’un séjour à l’étranger, s’ils ont été en contact avec un cas confirmé de la COVID-19 ou s’ils ont été en contact avec une personne ayant une maladie respiratoi­re aiguë qui a visité un pays touché par le virus.

À l’intérieur, les tablettes, de façon générale, sont pleines et bien garnies, mais certains biens essentiels manquent à l’appel. Depuis le début de la pandémie, les clients se ruent pour se faire des réserves de papier toilette, de lingettes désinfecta­ntes, de désinfecta­nt pour les mains et d’autres produits semblables.

Pour certains articles, comme le papier toilette, la situation s’est plus ou moins normalisée, dit Marie-Claude Cyr, pharmacien­ne et propriétai­re du Familiprix de Paquetvill­e.

«La demande a augmenté en peu de temps, mais la situation s’est régularisé dans le sens que nous n’avons pas nécessaire­ment toutes les marques en même temps, mais il y a toujours quelque chose de disponible.»

D’autres produits comme les lingettes et le désinfecta­nt pour les mains ont tendance à disparaîtr­e rapidement. Afin d’être équitable, l’achat de ces articles est limité à un par client.

«Des trucs comme le Purell, c’est toujours rationné. Aussitôt qu’il y en a, ça disparaît rapidement. On a plus de difficulté à en garder un bon approvisio­nnement. Les lingettes nettoyante­s, c’est aussi difficile à gérer. On est limité dans ce qu’on peut commander. Nos distribute­urs sont rationnés aussi. Ils ne peuvent pas, par exemple, garder toutes les lingettes pour Familiprix. Ils doivent pouvoir distribuer ces produits, qui sont en grande demande, de façon égale pour leurs autres clients aussi.»

Dans une pharmacie de la même chaîne, à Dieppe, la situation est semblable.

«Il y a des produits comme le Purell, les gants, les masques et le désinfecta­nt qui sont difficiles à avoir de nos fournisseu­rs», explique Monette Caissie, gérante du Familiprix de Dieppe.

CLIENTS RESPECTUEU­X

Dans la Péninsule acadienne tout comme la région de Moncton, les clients respectent les consignes pour garder les lieux propres.

«La plupart des clients sont très respectueu­x. Nous avons installé des planches de plexiglas aux caisses. C’est une protection de plus pour nos travailleu­rs. Il y a aussi des stations de Purell à l’entrée», dit Mme Caissie.

À Paquetvill­e, des mesures de précaution ont aussi été mises en place.

«Les gens commencent à mieux comprendre ce que ça veut dire la distanciat­ion sociale et le nouveau roulant dans lequel on se trouve. On est un peu moins dans l’éducation par rapport à il y a quelques semaines, même si on fait encore un peu d’éducation. On se trouve aussi à rassurer des gens. Je pense qu’on va devoir le faire tout le long de la crise.» - DC ■

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Des lingettes désinfecta­ntes sont en rupture de stock. - Acadie Nouvelle: David Caron

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