La pandémie de COVID19 devrait peser sur les résultats de Dollarama
Si l’éclosion de la COVID-19 a fait bondir le nombre de transactions dans les magasins Dollarama alors que certains désiraient faire le plein de produits, cela a rapidement fait place à une baisse de l’achalandage au fur et à mesure que les autorités intensifiaient les mesures de distanciation sociale. Qualifiant la situation de «sans précédent», la direction du détaillant d’articles à 1$ et plus a préféré, pour le moment, s’abstenir de fournir des prévisions, mercredi, en dévoilant ses résultats du quatrième trimestre et pour l’exercice, qui, dans les deux cas, ont été en hausse.
Pour la période de trois mois ayant débuté le 3 février et qui se terminera le 3 mai, l’entreprise établie à Montréal anticipe toutefois une diminution des ventes dans ses magasins ouverts depuis au moins un an, un indicateur clé dans le secteur du commerce de détail. Le trimestre actuel avait bien commencé, puisque l’élan des ventes comparables et de l’achalandage constaté à la fin du quatrième trimestre se poursuivait. De la fin février à la mi-mars, Dollarama a vu les consommateurs se ruer vers les produits comme le désinfectant pour les mains, les lingettes nettoyantes et les denrées dans la foulée des craintes provoquées par la propagation du coronavirus.
«Après ce bond, le nombre de transactions a commencé à fléchir», a commenté le président et chef de la direction de la société, Neil Rossy, au cours d’une conférence téléphonique avec les analystes, en attribuant cela aux nombreuses décisions des autorités qui se sont notamment traduites par des fermetures massives d’entreprises.
Si le détaillant a obtenu le statut de service essentiel, il a néanmoins dû fermer 54 des 1291 établissements de son réseau. Il s’agit essentiellement de magasins qui se trouvent dans des centres commerciaux québécois ayant temporairement cessé leurs activités. La Presse canadienne