La retraite peut attendre pour Bruno Richard
Bien qu’il soit nettement moins présent sur la scène mondiale depuis quelques années, le patineur extrême Bruno Richard soutient qu’il n’en a pas encore terminé avec le patin extrême (ice cross). L’Acadien de Bedec souhaite d’abord participer à une dernière épreuve majeure avant de penser à accrocher pour de bon ses patins sur un clou.
Il est vrai que les récents résultats de Richard sont loin d’être mauvais. C’est d’ailleurs ce qui lui fait dire que la retraite peut attendre.
Après une 23e position sur 75 participants à Percé le 1er février, il y est allé d’une 29e place au Massif de Charlevoix deux semaines plus tard.
«Je ne suis pas encore prêt pour la retraite. Je n’ai plus 20 ans, mais je suis encore rapide. J’ai aussi beaucoup d’expérience. Je veux vivre encore une fois l’adrénaline d’un grand événement avant de m’arrêter», affirme le vétéran âgé de 37 ans, dont les cheveux gris apparus ici et là au fil des printemps n’entachent en rien sa soif de compétition.
«Je suis encore capable (de tenir mon bout). J’estime avoir eu de bons résultats à Percé et Charlevoix. J’en suis extrêmement satisfait. Comme je n’avais aucune pression, j’ai choisi d’être un peu plus combatif et agressif que d’habitude. Au Massif de Charlevoix, j’ai même réussi à battre l’Américain Andrew Swanson qui tient le 31e rang mondial», mentionne-t-il.
«Je ne dis pas que je serais prêt à revenir à temps plein sur le circuit de la Coupe du monde. De toute façon, c’est impossible désormais avec ma famille», mentionne-t-il.
Bruno Richard indique qu’il aurait pu prendre part à la mi-février au Red Bull Ice Cross de Yokohama, au Japon, s’il l’avait voulu.
«J’étais qualifié, mais j’ai préféré prendre la décision de ne pas y aller. Je n’avais pas le goût d’aller au Japon et pas plus en Russie. J’ai zéro intérêt à aller compétitionner dans ces endroits. Pour moi, l’idée de prendre part à une compétition près de la maison est bien plus intéressante. J’aimerais le retour d’une compétition majeure à Québec ou à Ottawa par exemple. Au pire à Saint-Paul au Minnesota, ou encore à Edmonton», a-t-il fait savoir en conclusion. ■