S’isoler des nouvelles angoissantes
Dans un article publié par La Presse, le 24 mars, intitulé COVID-19: femmes enceintes, isolez-vous des nouvelles angoissantes, la psychologue Suzanne King adresse le stress que subissent les futures mères en cette crise pandémique.
«Si la mère se sent très menacée, son bébé sera programmé pour un monde menaçant», a-t-elle expliqué.
«La mère devrait essayer de s’isoler de toutes ces nouvelles alarmantes. De rester un peu dans une bulle, une bulle heureuse, le plus possible. Ça prend beaucoup de support social, surtout par son partenaire.»
En 1998, lors de la crise québécoise du verglas, la psychologue avait étudié les répercussions du stress maternel sur le développement
de l’enfant et avait conclu que les bébés nés lors de ce désastre naturel étaient plus susceptibles à présenter différents problèmes, tels que l’obésité et des problèmes de développement du langage. À savoir si la crise de la COVID-19 se compare au verglas de 1998, Mme King considère que «l’étendue de la situation est semblable, ou même pire».
Or, elle recommande aux femmes enceintes d’accepter l’aide de leurs proches et de se détendre le plus possible.
«On ne peut rien faire pour l’état du monde, mais on peut changer notre perception. Trouver ce qui est positif dans cette situation», a-telle avancé.
«J’ai l’occasion de passer plus de temps avec ma famille, j’ai le temps de lire. On peut chercher les vidéos sur l’entraide dans le monde», a-t-elle suggéré. - AR