Big Time Adolescence: charmant à défaut d’être subtil
NDLR: Jusqu’à nouvel ordre, la chronique Au grand écran vous proposera deux films par semaine qui peuvent être vus sur les plateformes de diffusion en continu (comme Netflix).
On a tous connu un adolescent attardé qui, une fois à l’âge adulte, préfère faire la fête six soirs par semaine plutôt que de prendre ses responsabilités. Big Time
Adolescence (Hulu) est l’histoire d’un de ces spécimens et de l’impact que son mode de vie a sur un ami plus jeune.
Mo (Griffin Gluck) connaît Zeke (Pete Davidson) depuis sa tendre enfance. À l’époque, Zeke fréquentait la soeur de Mo. Quand la relation a pris fin, les deux garçons, malgré les sept ans qui les séparent, sont demeurés amis.
Maintenant âgé de 16 ans, Mo étudie à l’école secondaire, mais continue de passer beaucoup de temps avec Zeke.
Or Zeke n’est pas ce qu’on appellerait un modèle pour un adolescent. Il travaille peu, ne fait preuve d’aucun sérieux et passe beaucoup de temps à fumer de la drogue et à boire de la bière.
Les choses se compliqueront pour Mo quand il commencera à vendre de la drogue pour Zeke dans des fêtes pour adolescents. Et que la police se lancera sur ses traces...
CHARMANT
Big Time Adolescence est une petite comédie sans prétention qui fait sourire et rire jaune en de nombreuses occasions.
Il faut dire que malgré tous les défauts de son personnage - et ils sont très nombreux, croyezmoi! - Pete Davidson est absolument parfait dans le rôle du sympathique loser qu’est Zeke.
Je ne connaissais pas Davidson, mais force est de constater que sa cote à Hollywood est en hausse vertigineuse puisqu’il a décroché un rôle assez important dans la suite de Suicide Squad.
Le jeune homme a un don particulier pour être à la fois attachant et frustrant. Son comportement nous sidère, mais on hésite à lui en vouloir tellement son inconscience est bien rendue.
Malgré le jeu de Davidson, Big Time Adolescence n’est pas ce qu’on pourrait appeler un incontournable.
C’est léger, assez convenu et très prévisible. Ne cherchez pas le deuxième degré. Il n’y a pas de grande critique sociale ou de métaphore filée dans cette oeuvre.
Le film n’est qu’une succession de mauvaises décisions - autant par Mo que par Zeke - qui mettent à rude épreuve une amitié solide malgré son caractère hautement atypique. ■