Frontière entre le N.-B. et le Québec: des marcheurs réclament des assouplissements
Une cinquantaine de personnes, pour la plupart originaires de la région du Témiscouata au Bas-Saint-Laurent, ont pris part à une marche de solidarité qui s’est tenue dimanche après-midi, à Dégelis, aux abords de la frontière qui sépare le Québec et le NouveauBrunswick.
A l’image des participants qui ont récemment pris part à une activité semblable sur le Pont interprovincial à Campbellton et Pointe-à-la-Croix, les marcheurs ont réclamé des assouplissements aux règles qui limitent grandement depuis mars dernier la libre circulation des personnes qui désirent accéder au territoire néo-brunswickois.
Des participants en provenance de la région d’Edmundston devaient à l’origine prendre part à la marche de ce côté-ci de la frontière et aller à la rencontre des marcheurs québécois.
La décision du gouvernement de Blaine Higgs de reporter d’une semaine la permission des rassemblements de 50 personnes ou moins en raison de l’éclosion de COVID-19 dans le Restigouche a toutefois forcé les organisateurs à revoir leur plan initial et à limiter pour l’occasion la marche au seul territoire québécois.
Malgré tout, près d’une dizaine de NéoBrunswickois ont décidé de braver le temps froid et maussade et de se rendre à la frontière du côté de la Ville d’Edmundston pour souligner eux aussi leur opposition aux restrictions de passage entre les deux territoires voisins.
«Il faut penser aux familles qui se trouvent séparées par ce barrage et qui désirent se revoir et à ceux qui veulent se procurer des biens essentiels dans les commerces se trouvant de l’autre côté de la frontière. À mon avis, tout ça peut se faire en respectant les mesures d’hygiène et de distanciation physique», a souligné Fanny Beaulieu-Levesque, l’une des instigatrices de la marche de solidarité. - SL ■