Pas facile d’organiser une vie étudiante en temps de pandémie
On dit que l’engagement étudiant est fondamental à l’intégration scolaire, au développement d’un sentiment d’appartenance et à la motivation, mais qu’en est-il de la vie étudiante en temps de pandémie? Les élèves peuvent-ils toujours s’impliquer malgré le
Les intervenants avec lesquels nous avons discuté au cours des derniers jours se veulent rassurants.
Que ce soit au secondaire, à l’université ou au collège, ils assurent qu’il existe toujours des façons de s’impliquer dans la vie étudiante tout en respectant les consignes de la Santé publique.
Ceci dit, trouver un groupe, un comité ou une activité compatible à ses préférences pourrait être plus difficile cette année en raison des annulations.
Puisque la plupart des événements comme les banquets, les galas, les soirées thématiques et les spectacles ne peuvent avoir lieu, plusieurs comités organisateurs devront suspendre leurs activités des règles.
Les clubs comme celui du théâtre, de l’improvisation, de danse, de décor, de sports et d’harmonie connaissent aussi un avenir incertain.
Plusieurs traditions, dont les «midis sportifs» au secondaire, devront être réécrits à l’image du modèle d’apprentissage hybride (à l’école et à la maison).
Le lancement des activités devrait aussi être reporté, cette année, puisque non seulement la COVID-19 ralentit-elle le processus d’élections de comités dans plusieurs établissements scolaires, mais prolonge et complique aussi le processus d’organisation. jusqu’à
DE NOUVELLES TRADITIONS
l’assouplissement
L’École secondaire rouvert ses portes aux trois semaines.
Pour la première fois depuis de nombreuses années, l’événement n’a pas été marqué par le Colleton annuel, une activité brise-glace qui vise à intégrer les 9es années à la vie étudiante.
«Oui, c’est sûr que c’est différent, mais je crois que c’est juste quelque chose d’intéressant qui va nous aider à rafraîchir la vie scolaire», a témoigné Sophie Landry, la monitrice à la vie étudiante.
Si certaines activités ne sont plus cette dernière souligne qu’ils
Népisiguit (ÉSN) a élèves il y a environ possibles, font place à de nouvelles idées.
«On n’a pas le choix de faire les choses différemment et en le faisant ainsi, nous allons peut-être joindre différents groupes d’élèves. On sait que les écoles sont souvent axées sur les traditions, même si elles sont parfois désuètes, et cela empêche parfois d’essayer de nouvelles choses.»
Optimiste face aux défis, elle estime que les activités devraient débuter au cours des prochaines semaines à l’ÉSN.
Autre qu’assurer la distanciation sociale, elle considère que le plus exigeant sera d’animer les activités à deux reprises maintenant que les élèves ne dînent plus tous à la même heure.
«Personne ne savait à quoi s’attendre au début, mais on s’adapte tous en même temps», a repris Emma Roy, la représentante du sport et du mieux-être au sein du conseil étudiant.
Geneviève Comeau, la présidente, affirme que le conseil mijote déjà quelques idées.
«On pense reprendre des jeux-questionnaires qui avaient plu à plusieurs étudiants l’an dernier. C’est un jeu de vitesse sur la plateforme Kahoot où les questions sont affichées dans la cafétéria et les joueurs doivent répondre depuis leurs cellulaires», a expliqué l’élève de 12e.
Le conseil étudiant voudrait aussi tirer avantage de la cour arrière pour organiser plus d’activités extérieures comme par exemple des courses à obstacles (avec distanciation sociale) et un concours de bonhomme de neige cet hiver. ■