Le défi du financement
Avec un budget annuel qui frôle le demi-million $, le centre cherche à diversifier ses sources de revenus, soutient Louis Doucet. Au cours des derniers mois, l’établissement du centreville de Dieppe a perdu 57 000$ en revenu locatif en raison de la pandémie.
«Le centre est aussi utilisé pour des colloques, des conférences et des réunions. On en a beaucoup perdu. Ces pertes sont des sommes qu’on ne peut pas investir en programmation. Il y a là un défi. Ça nous prendrait un peu plus de capital de risque.»
Cette semaine, le centre offre quelques activités gratuites afin de souligner son 10e anniversaire. La direction souhaite ainsi rendre accessibles les arts et la culture à l’ensemble de la communauté. Louis Doucet, qui a oeuvré au fondement du centre et assuré la présidence à ses débuts est de retour comme directeur intérimaire. Il estime que le centre joue un rôle important dans la communauté, surtout à Dieppe; une des villes canadiennes comptant le plus grand nombre de jeunes familles.
«J’ai eu le privilège de grandir dans les arts et la culture parce que ma famille y croyait beaucoup. J’ai vu comment ça m’a changé et je suis convaincu qu’on peut faire la même chose avec nos jeunes. Il faut leur donner des occasions de toucher aux arts et à la culture. Moi, c’est une conviction de vie et ça me fait plaisir qu’on prenne cette direction vers les jeunes familles.» En plus d’une galerie d’art et d’une salle de spectacle, le CACD loge plusieurs organismes, dont une librairie, une académie de ballet et de danse moderne, une école de musique, une radio et des studios d’art, ainsi que des bureaux dont celui du Salon du livre de Dieppe. – SM