Acadie Nouvelle

Everett Sanipass se souvient

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Trente-quatre ans. Voilà le nombre d’années qu’il aura fallu pour convaincre une équipe de la Ligue nationale de hockey à venir puiser dans le comté de Kent. En 1986, Everett Sanipass était dans les gradins du Forum de Montréal en compagnie de son père Joe, de sa mère Marion et de son agent Rick Curran quand les Blackhawks de Chicago l’ont choisi au 14e rang de tout l’encan.

«Je m’en souviens comme si c’était hier», affirme l’ancienne vedette des Canadiens junior de Verdun et des Bisons de Granby. «Je me rappelle aussi encore de la première fois que je suis entré dans le vestiaire de l’équipe au camp d’entraîneme­nt. C’était quelque chose de voir les Denis Savard, Doug Wilson, Steve Larmer, Troy Murray, Al Secord et les autres vedettes de l’équipe. L’ambiance

était tellement géniale dans le vieux Stadium de Chicago. Les partisans y étaient incroyable­s», raconte-t-il. Sanipass a évidemment suivi de près le repêchage d’hier à la télévision. Comme plusieurs autres, il voulait savoir où allait se retrouver Lukas Cormier de SainteMari­e-de-Kent. Il n’a d’ailleurs pas manqué de féliciter le jeune défenseur dans les médias sociaux.

«C’est excellent ce qui lui arrive. Je suis très heureux et excité pour lui à l’idée de ce qu’il doit actuelleme­nt expériment­er. Je n’ai malheureus­ement jamais vu jouer Lukas, mais c’est garanti que je vais désormais suivre sa carrière de près. Ça me fait plaisir de voir que l’on parle de nos athlètes», révèle Sanipass. «Si je peux me permettre un petit conseil, ce serait d’être prêt, d’être constant et de ne jamais abandonner. Il doit aussi garder les deux pieds sur terre et être un bon modèle pour les jeunes», indique celui qui a amassé 25 buts et 59 points en 164 rencontres dans la LNH avec les Blackhawks et les Nordiques de Québec. Malheureus­ement pour Sanipass, une série de blessures, particuliè­rement au dos, ont écourté sa carrière.

«J’ai encore de la difficulté aujourd’hui à accepter ce qui m’est arrivé. Je me demande encore à quoi ma carrière aurait ressemblé sans cette opération dans le bas du dos. J’ai dû rester sur la table d’opération pendant sept heures. On m’a dit ensuite que cette opération a mis un terme à ma carrière. Ç’a été difficile de me retirer à 25 ans. Heureuseme­nt, j’ai eu le temps de me faire plein d’amis et j’ai appris plein de trucs en pratiquant ce sport que j’adore», souligne Sanipass.

Rappelons que Sanipass était devenu à l’époque le premier Néo-Brunswicko­is à se faire choisir en première ronde après Jim Malone, de Miramichi. Ce dernier est en passant l’oncle de Cole Huckins du Titan d’Acadie-Bathurst.

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