L’importance de la communication
Claire Johnson, de l’U de M, croit que la Santé publique du Nouveau-Brunswick pourrait s’inspirer des sessions d’information ou d’éducation populaire menées en Colombie-Britannique ou en Ontario où l’hésitation à la vaccination est plus élevée.
Surtout, dit-elle, les autorités sanitaires du NouveauBrunswick doivent continuer à «promouvoir l’importance de la vaccination, chose qui a très bien été communiquée jusqu’à présent.»
La Dre Jennifer Russell assure pour sa part que les communicateurs de la province sont bien conscients de l’importance de faire en sorte que ces messages se rendent aux jeunes et c’est la raison pour laquelle «ces informations sont partagées sur les médias sociaux», notamment.
«C’est une autre manière d’essayer d’atteindre les gens qui ne se sont pas encore fait vacciner. On encourage aussi les gens qui sont déjà vaccinés à aider les autres à le faire, soit en leur offrant un transport ou en les aidant à prendre rendez-vous. On aimerait vraiment que la collectivité du Nouveau-Brunswick nous aide avec ça.»
La ministre de la Santé, Dorothy Shephard, demande aussi à tous les Néo-Brunswickois d’inciter leur famille et leurs amis à se faire vacciner.
«Nous voyons déjà les effets qu’ont eus les vaccins. Grâce à eux, nous obtenons les résultats souhaités et il va falloir sans cesse répéter ce message afin d’encourager nos concitoyens à se faire immuniser», a-t-elle déclaré lors du point de presse de mercredi.
La Santé publique n’a recensé aucune nouvelle infection mercredi et il n’y a plus que 10 cas actifs de COVID-19 dans la province, soit le niveau le plus bas depuis octobre. En juin, 121 nouveaux cas ont été signalés. Parmi ceux-ci, seuls cinq ont été décelés chez des personnes pleinement immunisées.
Au cours du dernier mois, aucun Néo-Brunswickois pleinement vacciné n’a été admis à l’hôpital ou n’est décédé en raison de la COVID-19.
«Il ne fait aucun doute que les vaccins fonctionnent et qu’ils contribuent réellement à améliorer les choses», ajoute Dre Russell.
Mme Shephard a rappelé mercredi qu’une fois que 75% des Néo-Brunswickois auront reçu leurs deux doses de vaccins, le gouvernement du Nouveau-Brunswick lèvera l’arrêté obligatoire et toutes les restrictions mises en place pour lutter contre la pandémie, «y compris le port du masque obligatoire».
«Nous nous rapprochons de notre prochaine cible, a-t-elle déclaré. Il reviendra alors aux entreprises et aux gens de décider s’ils veulent immédiatement reprendre leurs activités comme ils le faisaient avant la pandémie, ou s’ils préfèrent effectuer la transition de manière plus graduelle.» Mme Shephard a également indiqué que le ministère du Développement social travaille actuellement avec la Santé publique afin d’élaborer des lignes directrices et des recommandations à l’intention des établissements de soins de longue durée une fois la phase verte atteinte. Les restrictions demeureront en place dans ces établissements pour une période de deux semaines suivant la levée de l’arrêté obligatoire afin d’assurer le bien-être et la sécurité des résidents vulnérables. - JD