À quand un centre d’hébergement?
Lundi au Palais de justice de Campbellton, des sympathisants d’André Mercier ont dénoncé ce qu’ils estiment être un épisode de brutalité policière.
Certains d’entre eux en ont profité pour réclamer le retour d’un centre d’hébergement d’urgence pour personnes itinérantes ou dans le besoin.
Luc Chiasson adhère à cette suggestion.
«On a bien des refuges pour animaux. C’est la moindre des choses d’en avoir pour les humains», indique-t-il.
À défaut de refuge, M. Chiasson a déjà payé des billets d’autobus pour rediriger certains usagers dans d’autres
centres. Il a même déboursé pour la location de chambres d’hôtel.
«Ce serait une solution, mais une solution parmi tant d’autres, car ça prendrait plus que cela. Ce n’est qu’une partie du problème», prévient-il toutefois.
Le travailleur de rue croit que la région est mûre pour une résidence avec supervision destinée à favoriser l’autonomie. «On a des usagers qui ont beaucoup de difficultés, non seulement à se loger, mais à se faire un budget, à se faire à manger, à prendre leurs médicaments. Bref, ils ont de la difficulté à tout simplement s’occuper d’eux. Mais ça s’apprend. Si on ne fait rien pour eux, ils risquent de retomber dans la rue», souligne-t-il. – JFB