Déboulonnage et vandalisme: des chefs autochtones lancent un appel au calme
Les chefs de neuf Premières Nations du sud de l’île de Vancouver souhaitent la fin immédiate de la violence et du vandalisme, notamment les déboulonnages de statues et les dommages à des mâts totémiques.
Les chefs ont signé un document dans lequel ils déclarent que de tels actes ne sont pas soutenus par les communautés autochtones.
Le jour de la fête du Canada, le 1er juillet, la statue du capitaine James Cook a été retirée de son piédestal, près du port de Victoria. L’explorateur britannique a ensuite été décapité et les restes de la statue ont été jetés à l’eau.
Un totem de la nation Malahat, sur l’île de Vancouver, a par la suite été endommagé, en représailles apparentes au déboulonnage de James Cook.
Les chefs autochtones estiment que de tels actes alimentent la haine et empêchent la guérison. Dans leur déclaration, ils appellent les résidents du sud de l’île de Vancouver à «marcher ensemble, à se soutenir et à faire preuve d’humanité». Lors d’une cérémonie, les chefs des Premières Nations Songhees et Esquimalt, notamment, ont signé vendredi la déclaration, en présence du ministre provincial des Relations avec les Autochtones et de la Réconciliation, Murray Rankin, et de politiciens locaux de la région de Victoria.
Les chefs soutiennent que les résidents de la région devraient faire équipe et s’entraider, plutôt que de commettre des actes insensés de violence et de destruction. - La Presse Canadienne: Ryan Remiorz