Des consommateurs encore indécis
Le développement de ce marché implique un changement d’habitudes de la part des consommateurs.
«Je pense que la plus grande barrière actuellement est le manque de connaissances. Beaucoup de personnes sont timides ou manquent d’intérêt parce qu’elles ne savent tout simplement pas comment la technologie fonctionne, estime Jonathan Brawn. Elles vont préférer s’orienter vers ce qu’elles ont toujours connu. Je crois que les vendeurs ont un rôle à jouer pour faire cette éducation.»
Selon un sondage mené cet hiver par KPMG, les principales raisons invoquées par les Canadiens qui envisagent d’acheter un véhicule, mais qui n’opteront pas pour un modèle électrique sont avant tout le coût élevé (60%), l’autonomie limitée (50%) puis l’insuffisance des infrastructures de recharge (50%). M. Brawn confirme qu’il s’agit là de questionnements récurrents.
«Les clients se demandent à quoi ressemblera la maintenance, qui est en fait moins importante que pour un moteur traditionnel. Les freins durent plus longtemps également. On nous demande aussi quelle est la durée de vie de la batterie et combien cela coûtera pour la remplacer. L’autre question qui revient souvent c’est l’autonomie, la distance que l’on pourra parcourir à pleine charge. Le VUS KONA électrique par exemple, peut parcourir jusqu’à 415 kilomètres. Mais cela dépend notamment de l’usage que vous faites des accessoires.»