Ottawa investit 8 millions $ dans les quais du Sud-Est
Le ministère fédéral des Pêches et des Océans (MPO) a annoncé, mercredi matin, qu’il investit 8 millions $ pour aider à améliorer les ports du sud-est du Nouveau-Brunswick.
Plusieurs ports situés dans des communautés acadiennes profiteront de l’argent d’Ottawa.
À Cap-Pelé, une ancienne rampe sera enlevée, l’électricité sera modernisée et le dragage annuel sera repris à l’entrée du port Les Aboiteaux.
En moyenne, les débarquements de fruits de mer à ce petit port sont d’environ 400 tonnes métriques, d’une valeur approximative de 3,2 millions $.
Près de 30 bateaux de pêche commerciale utilisent ce port. La principale espèce débarquée est le homard.
Le financement fédéral servira de plus à améliorer le brise-lames (nord-est) situé à Petit-Cap À Bas-Cap-Pelé, l’entrée et le chenal du port seront dragués.
Notons également le remplacement d’un mur endommagé par l’ouragan Dorian ainsi que la reconstruction d’un quai existant à Barre-de-Cocagne (Cormierville).
Des travaux de dragage auront également lieu à Cap-Lumière, à Cap-de-St-Louis et à Saint-Édouard-de-Kent.
«L’industrie de la pêche est profondément ancrée dans le paysage et l’histoire du sud-est du Nouveau-Brunswick», a souligné le ministre des Affaires intergouvernementales, Dominic LeBlanc, dans un communiqué.
«Lorsque nous investissons dans nos ports, nous investissons dans les gens qui travaillent et vivent à proximité. Ces investissements permettront de garantir qu’ils demeurent en bon état pour des années encore.»
Le MPO rappelle qu’environ 90% des produits de la mer sont débarqués dans des ports pour petits bateaux et que cette infrastructure est donc essentielle aux économies locales et nationales du Canada.
DRAGAGE AU QUAI DE SAINT-ÉDOUARD
Mercredi, l’Acadie Nouvelle a pu constater que les travaux de dragage étaient déjà en cours au quai de Saint-Édouard.
Début juillet, le comité portuaire du quai de Saint-Édouard avait déploré que ces travaux, nécessaires afin d’augmenter le niveau de l’eau au quai, n’avaient toujours pas eu lieu, une situation qui rendait impossible la mise à l’eau des quelque 14 navires de pêche qui y sont habituellement amarrés. Les homardiers s’inquiétaient notamment que leur saison de pêche, qui doit débuter le 9 août, ne soit compromise si les travaux n’allaient pas rapidement de l’avant.
Près de deux semaines plus tard, Pêches et Océans Canada était toujours incapable de préciser si les travaux seront terminés avant que ne débute la prochaine saison de pêche. - AN et JD ■