Des sous-vêtements plus confortables
Les femmes qui préfèrent conserver la brassière exigent maintenant plus de confort. «La demande pour des soutiens-gorges sans cerceaux a vraiment beaucoup augmenté durant la pandémie», a souligné le vice-président en design et développement du produit à La Vie en rose, John Izzo, en entrevue téléphonique. Les «soutiens-gorges de sport», les «tissus extensibles» et les «matières plus naturelles» étaient aussi très recherchés.
«Ça nous a forcés à repenser un peu notre offre de produits», a-t-il ajouté, et ce, même si les bralettes gagnaient déjà en popularité avant mars 2020.
Chez le détaillant de vêtements tailles plus Penningtons, l’armature n’est pas près de disparaître, comme «nos clientes recherchent aussi le support», a expliqué la viceprésidente en marchandisage, design et technique, Rosalba Iannuzzi.
Elle a cependant indiqué que de nouveaux modèles axés sur le confort, comme la «bralette sans couture» étaient aussi devenus populaires auprès de la clientèle. L’engouement pour les brassières «sans armature et sans rembourrage» a aussi été remarqué chez Reitmans. «On a quand même vu un changement qui est très clair dans la demande de la cliente» lors du confinement, a indiqué en entrevue téléphonique la présidente de l’entreprise, Jacqueline Tardif.
Selon elle, «l’industrie va avoir à se renouveler» pour répondre aux nouvelles demandes des femmes, une opinion partagée par M. Izzo.
Même si, avec le déconfinement, les habits chics risquent de redevenir en vogue, «c’est difficile, une fois qu’on a connu des vêtements très confortables, très relax, de revenir à des vêtements plus business, plus rigides», a-t-il affirmé.
Au sein même de La Vie en rose, «avant la pandémie, toutes mes collègues de travail portaient des talons hauts et du rouge à lèvres», mais après le retour au bureau, «on était en souliers de course». - La Presse canadienne