Caraquet: 200 ans d’histoire sur une murale
On dit qu’une image vaut 1000 mots. Eh bien, l’artiste peintre Raynald Basque a accepté de relever le défi de résumer 200 ans d’histoire à Caraquet sur une murale que l’on retrouve sur la façade du bureau touristique de la municipalité.
L’oeuvre a été inaugurée mercredi en avant-midi.
La fresque se veut un voyage à travers l’histoire de la région. Elle commence du côté gauche avec l’arrivée des premiers colons européens qui ont été accueillis par les Mi’kmaq. Par la suite, on y voit le pionnier Alexis Landry et la chapelle de Sainte-Annedu-Bocage.
«Je me suis inspiré d’un monument au sanctuaire de Sainte-Anne-du-Bocage», précise Raynald Basque.
D’autres événements, personnages, lieux et monuments importants de l’histoire de Caraquet s’y trouvent aussi, comme l’affaire Louis Mailloux, le couvent, le collège SacréCoeur, l’église, le train Caraquet Flyer, l’Hôtel Paulin, la dune de Maisonnette, les maisons jumelles de la Tannerie Fitzpatrick, Donat Lacroix, Mgr Paquet, le Carrefour de la mer et encore plus.
Pour réaliser cette fresque, M. Basque a réalisé deux peintures originales. Avec l’aide de son complice Bernard Dugas, les oeuvres ont été magnifiées et imprimées sur des feuilles en vinyles résistantes qui ont été apposées sur la façade extérieure du bureau touristique.
«Si jamais il devait y avoir une avarie, on peut les réimprimer. S’il faut les enlever, elles se retirent facilement. Le matériel est très résistant, il peut durer pendant au moins une vingtaine d’années. Une technique semblable a été utilisée pour les oeuvres que l’on retrouve sur le vieux couvent. Elles sont là depuis plus de 10 ans. Elles ont même gardé leurs couleurs.»
La murale a été commandée par l’organisme Centre-Ville Caraquet, qui a bénéficié d’une subvention de 11 000$ du gouvernement fédéral.
«Avec cette fresque historique, nous voulons démontrer tous les efforts que nos personnages de Caraquet ont apportés à la langue française et à l’importance de la conserver. Nous allons créer une nouvelle attraction pour la Péninsule acadienne et nos gens d’affaires pourront en bénéficier économiquement, eux qui en ont grandement besoin après cette période de confinement», résume Centre-Ville Caraquet dans un communiqué de presse.
Le maire de Caraquet, Bernard Thériault, a aussi laissé entendre que d’autres projets similaires pourraient être lancés à l’avenir.
«On espère que ça va continuer et qu’on en verra d’autres. Je peux dire qu’on a d’autres bâtiments qui mériteraient des murales.» ■