Acadie Nouvelle

Le gars d’ici à talent égal

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Le directeur général du Titan Sylvain Couturier croit lui aussi que les provinces de l’Atlantique n’ont plus grand-chose à envier au Québec, si ce n’est le bassin de joueurs.

«Les bons joueurs en Atlantique sont aussi bons que ceux du Québec, soutient-il. La seule différence c’est au niveau de la profondeur. En Atlantique, dans le hockey mineur, ils doivent normalemen­t choisir dans un bassin de 25 à 30 gars pour faire leur équipe. Au Québec, ce sont de 120 à 150 joueurs qui se présentent à des camps d’entraîneme­nt.»

Comme Gaudet et Doucet, Couturier est d’accord pour dire que les Crosby, Bourdon, MacKinnon, Marchand et son fils Sean ont grandement contribué au développem­ent du hockey en Atlantique. L’arrivée de la LHJMQ y est bien sûr pour beaucoup. «Ça me fait un peu penser à ce qui s’était passé en Allemagne quand j’y jouais. Le pays venait alors d’ouvrir les portes aux joueurs importés (Canadiens et Américains) et ç’a grandement aidé au développem­ent du hockey. Aujourd’hui, on retrouve une belle pépinière de joueurs allemands même dans la LNH (Leon Draisaitl, Tim Stützle, Philipp Grubauer et Thomas Greiss, entre autres)», explique Couturier.

«Depuis quelques années, nous n’hésitons plus à repêcher des joueurs d’ici. Il y a deux ans, tous les gars venaient d’ici sauf un Québécois. C’est sûr que lorsque vient notre tour de choisir, si le meilleur joueur disponible est un Québécois nous allons le prendre. Nous n’avons aucun préjugé. Mais à talent égal, nous prenons désormais le gars de l’Atlantique. Et je crois que nous avons prouvé que notre façon de faire fonctionne», confie Sylvain Couturier, qui ajoute que le Titan compte maintenant sur un groupe de six recruteurs rien que dans les provinces de l’Atlantique.

Le camp d’entraîneme­nt du Titan prend son envol le 18 août avec l’arrivée des recrues. Les vétérans sont pour leur part attendus pour le 22 août. – RL

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