Un homme accusé en lien avec la fausse alerte au parc du Centenaire de Moncton
Alain Duplessis, un homme de 36 ans de Shediac Cape, est accusé d’avoir faussement signalé des coups de feu dans les environs du parc du Centenaire de Moncton le 13 mai, ce qui a placé le secteur en état d’alerte.
L’homme n’était pas présent en cour pour sa première comparution mercredi, mais son avocat Abel Le Bouthillier a demandé un ajournement. Le choix du mode de procès sera le 22 septembre.
Alain Duplessis est accusé d’avoir commis trois méfaits en donnant de fausses informations à des membres de la GRC avec l’intention de les induire en erreur.
Selon l’acte d’accusation, il aurait rapporté à la GRC qu’une arme à feu avait été déchargée alors que ce n’était pas le cas, ce qui a poussé la police à entamer l’enquête qui a mené à l’opération policière du 13 mai.
Il aurait alors répété ces fausses informations à deux reprises à la police lors de leur enquête, une fois le 13 mai et à nouveau le 18 mai.
Le jour de l’opération policière du 13 mai, la GRC a été informée que des coups de feu avaient été tirés sur une voiture près du boulevard Millenium et de la promenade Killam.
Les policiers ont établi un périmètre de sécurité et ont diffusé un message pour mettre en garde le public à l’aide du système En Alerte.
L’école secondaire Bernice MacNaughton et les écoles primaires Bessborough et Hillcrest ont été placées en confinement pendant que plusieurs policiers armés de carabines ont arpenté le secteur pendant des heures afin de trouver la source des coups de feu. La GRC a demandé aux gens d’éviter le secteur.
Ils ont poursuivi leurs recherches dans les environs sans trouver quoi que ce soit, et l’alerte a été levée vers 18h.
La police a finalement déterminé que personne n’avait déchargé une arme à feu dans le secteur.
Alain Duplessis a été arrêté le 20 mai, mais son nom n’a pas été révélé par la GRC jusqu’à sa comparution de mercredi. ■