Un autre ajournement pour deux accusés de non-respect des mesures d’urgence
Les procédures judiciaires contre deux personnes accusées d’avoir enfreint la Loi sur les mesures d’urgence pendant la pandémie en omettant de porter un masque à plusieurs reprises ont encore été ajournées mercredi.
Nicholas DeAngelis et Britney Lee Green, de Bathurst, sont accusés d’avoir refusé de porter un masque malgré les règles établies en vertu de la Loi sur les mesures d’urgence le 31 décembre dernier.
Ils ont aussi reçu des amendes en lien avec cette infraction. Ils sont également accusés de méfait et d’avoir fait du tapage dans un lieu public à cette date, en plus d’avoir résisté à une arrestation et d’avoir entravé des policiers dans l’exercice de leurs fonctions.
Ils font aussi face à d’autres accusations séparées en lien avec une manifestation contre les mesures d’urgence et le port du masque qui a eu lieu en janvier dernier.
Les accusés n’étaient pas présents en cour mercredi. Ils étaient plutôt représentés par Christopher Walpole, qui n’est pas un avocat, mais qui agissait comme agent pour l’avocat Mohammed El-Rashidy, de l’Ontario.
Ces deux accusés ont été représentés par différents avocats et différents agents d’avocats lors de leurs comparutions.
M. Walpole a expliqué à la juge Brigitte Volpé qu’il était bien trop tôt pour procéder au plaidoyer des deux accusés.
La juge Brigitte Volpé l’a contredit, indiquant que le plaidoyer devrait se tenir très bientôt puisque l’affaire se trouve déjà devant les tribunaux depuis plusieurs mois et que leurs comparutions ont déjà été repoussées à plusieurs reprises.
M. Walpole a affirmé que la divulgation des preuves lui est parvenue au compte-gouttes au cours des derniers mois, mais il a ajouté qu’il «appréciait la perspective» de la juge au sujet de la lenteur des procédures.
La juge l’a alors rabroué et l’a sommé de répondre clairement à sa question, soit de savoir s’il lui manquait des éléments de preuve pour procéder au plaidoyer.
La juge Volpé a répété sa question à plusieurs reprises, et M. Walpole a finalement affirmé qu’il ne lui manquait probablement rien.
Il a aussi affirmé que ses clients n’ont pas le droit de quitter le NouveauBrunswick en raison d’un engagement avec la cour, et qu’il aimerait que cette restriction soit retirée.
La juge a répondu que la cour avait déjà instruit M. Walpole plus d’une fois de remplir un formulaire pour demander la modification de cette restriction.
La juge Brigitte Volpé a finalement ajourné la procédure jusqu’au 8 septembre malgré le fait que M. Walpole ait demandé un délai plus long. ■