Touche-à-tout
En plus de ses spectacles d’humour, Michel Barrette a touché à de nombreux autres domaines artistiques comme comédien (dans la populaire série Km/h notamment), acteur dramatique (en 2004 dans le drame biographique sur la grande chanteuse Alys Robi Ma vie en cinémascope, de Denise Filiatrault, ou encore dans À l’origine d’un cri de Robin Aubert, sorti en 2010), ou encore animateur à la radio ou à la télé (avec France Castel entre autres, avec qui il a coanimé à Radio-Canada 1075 épisodes de l’émission Pour le plaisir, de 2007 à 2014).
«Ç’a pris des gens qui avaient une vision. Je pense entre autres à Gilles Carle ou à tous les autres réalisateurs qui ont eu la persistance de dire ‘‘ce gars-là n’est pas juste comique; il pourrait être un acteur’’. Je me suis fait proposer des rôles de père d’Alys Robi (dans Ma vie en cinémascope, de Denise Filiatrault, sorti en 2004 et mettant en vedette Pascale Bussières dans le rôle de cette Céline avant l’heure) ou encore dans À l’origine d’un cri de Robin Aubert (paru en 2010) qui reste encore à ce jour ma plus grande fierté en tant qu’acteur, car on est loin de l’humour; c’est un film très dur dans lequel j’ai adoré jouer», appuie Michel Barrette. «L’animation, ajoute-t-il, c’est arrivé un peu par accident. Mais je suis du genre à dire oui, même pour remplacer quelqu’un. Des fois je me dis: je vais me planter, mais je vais y aller pareil.»
Michel Barrette serait-il donc un hyperactif du domaine artistique? «Je pense que oui, mais je pense surtout que j’ai passé ma vie à vouloir qu’on m’aime et de trouver toutes les manières ou toutes les plateformes pour me le faire dire. Tu m’as donné quelques exemples tantôt et donc, oui, j’ai fini par le croire», assure l’humoriste dont on n’aura certainement pas fini d’entendre parler. - MR