L’incendie de forêt en Nouvelle Écosse n’est toujours pas maîtrisé
Alors que les pompiers passaient une deuxième journée à lutter contre un incendie de forêt dans la banlieue d’Halifax, lundi en Nouvelle-Écosse, certains résidents des secteurs évacués ont reçu la sombre nouvelle que leurs maisons faisaient partie de celles qui avaient été détruites par les flammes.
Les autorités ont précisé que l’incendie, qui n’était toujours pas maîtrisé lundi, avait commencé dimanche dans la région voisine d’Upper Tantallon. Cet incendie a détruit ou endommagé des dizaines de maisons, bien qu’on ne signale pas pour l’instant de morts ou de blessés.
Le chef adjoint des pompiers d’Halifax, David Meldrum, a indiqué qu’environ
14 000 personnes avaient reçu l’ordre de quitter leur domicile, la plupart à une trentaine de minutes de route au nordouest du centre-ville d’Halifax.
Plus tard dans la journée, le chef Meldrum a déclaré que les pompiers s’étaient concentrés sur la lutte contre les feux ponctuels dans des secteurs résidentiels afin de protéger les bâtiments et d’empêcher la propagation de l’incendie. «Cet incendie n’a pas été maîtrisé. (Mais) aujourd’hui, il ne s’est pas propagé sensiblement et c’est grâce à la météo, au travail des pompiers au sol et au travail des unités aériennes», a-t-il déclaré. Il souligne toutefois qu’un changement des conditions météorologiques prévues pour mardi pourrait compliquer les choses. «Nous nous attendons à ce que nous ne voulons pas: des vents forts demain, peutêtre un changement de direction et une humidité réduite, a-t-il dit. Ces facteurs réunis augmentent le risque que ces incendies se rallument et se propagent.» David Steeves, un technicien des ressources forestières au ministère des Ressources naturelles de la NouvelleÉcosse, a déclaré que l’incendie avait été aidé par un manque de pluie et une zone boisée épaisse de résineux, qui fournissent une source de combustible volatile. «C’était des conditions parfaites pour un incendie rapide et dangereux», a-t-il expliqué.
Le ministère des Ressources naturelles a confirmé que le feu de forêt couvrait environ huit kilomètres carrés et que le vent soufflait du nord jusqu’à 40 km/h, rendant sa progression dangereuse et imprévisible. - La Presse Canadienne