Baie-Sainte-Anne est de retour au sommet
Les Prédatrices de l’École régionale de Baie-Sainte-Anne. - Gracieuseté Ça aura pris du temps, mais les Prédatrices de l’École régionale de Baie-Sainte-Anne sont de retour au sommet de la pyramide. Quatorze ans après avoir triomphé au niveau AA, les filles du village d’Yvon Durelle ont ajouté cette fois-ci la bannière A sur les murs du gymnase de l’école.
Le tournoi avait pourtant mal débuté pour la troupe de Julie Gray. En lever de rideau, les Prédatrices ont baissé pavillon en deux manches de 25-21 et 25-23 face aux Dragons de la polyvalente A.-J.-Savoie de Saint-Quentin.
Elles ont toutefois su redoubler d’effort pour venir à bout des Golden Knights de l’école John Caldwell et des Tigers de l’école Minto Memorial. Tout était donc en place pour une belle finale contre les mêmes Dragons. Cette fois-ci, les Prédatrices ont eu le dernier mot en triomphant en deux manches de 25-15 et 25-21. «Gagner le championnat provincial, ç’a été l’objectif dès le départ, affirme la joueuse de 11e année Céleste Savoie. Notre défaite dans le premier match nous a réveillé. Nous avons joué avec beaucoup plus d’énergie ensuite.»
Pour ce qui est de cette première bannière féminine depuis 2009, Savoie indique que le plan est de ne pas attendre aussi longtemps pour répéter l’exploit.
«C’est excitant d’avoir gagné et ça démontre que notre travail dans les derniers mois a valu la peine. Nous allons avoir une autre bonne équipe l’année prochaine et le plan de gagner de nouveau», soutient Céleste Savoie. L’entraîneuse Julie Gray, a souligné de son côté la résilience de ses joueuses. «Après le premier match, les filles ont abordé les parties suivantes avec juste dans l’idée de ne pas se soucier du pointage. Elles ont juste joué avec intelligence en travaillant fort, un point à la fois», dit-elle.
«Toutes les filles ont fait leur travail, que ce soit dans les attaques, les réceptions ou les services. Nous avons disputé de très bons matchs dans les derniers mois, mais je dirais qu’elles ont joué leur meilleure partie en finale. Ça frôlait la perfection», indique Julie Gray. - RL