Vitalité mise aussi sur l’international
Il n’y a pas qu’au Foyer des soins Village où l’on se tourne vers l’extérieur pour pourvoir les nombreux postes disponibles. Le Réseau de santé Vitalité a récemment accentué ses efforts de recrutement à l’international. Ceux-ci semblent d’ailleurs avoir connu un certain succès au cours des derniers mois.
Questionné à ce sujet, le réseau soutient que plus de 400 offres d’emploi ont été acceptées dernièrement et que ces nouveaux employés rejoindront le Réseau dans les prochains mois. La majorité serait des femmes qui viennent avec leurs enfants ou des familles.
Pour la zone Restigouche seulement, le réseau n’a pas voulu confirmer un nombre précis de travailleurs recrutés. Selon les données fournies à la CSR-Restigouche toutefois, il serait question d’une soixantaine.
Sans le contexte locatif actuel, Vitalité concède que la disponibilité limitée de logements pour accueillir les nouvelles recrues est l’une de ses principales priorités. «Nous reconnaissons que la situation de la disponibilité et de l’accès au logement est difficile, et ce, partout au Nouveau-Brunswick. Le coût des loyers a explosé depuis le début de la pandémie et le taux de logements vacants est très faible», écrit le réseau. En réponse à cette problématique, il a mis en place un programme de logement temporaire qui invite ses employés à héberger des travailleurs de la santé nouvellement arrivés pour une durée maximale de trois mois. Celui-ci a également mis sous contrat des locations temporaires situées près de ses hôpitaux régionaux. Au Foyer de soins Village, on est aussi conscient de la problématique de la pénurie de logements dans la région et c’est pourquoi on prévoit donner un coup de pouce aux nouveaux arrivants.
«Nous avons quelques logements qui peuvent servir à accommoder les travailleurs lors des premières semaines de leur arrivée. Entretemps, on va travailler avec eux afin de trouver des logements à plus long terme. Ce qu’on souhaite maintenant, c’est que les 19 employés n’arrivent pas en même temps. Mais j’ai confiance que l’on arrive à trouver des solutions pour l’hébergement», indique Wayne McWilliams. - JFB