Acadie Nouvelle

Les élèves doivent-ils obligatoir­ement fréquenter l’école de leur municipali­té?

Est-ce que les élèves devraient obligatoir­ement fréquenter l’école de leur municipali­té? Ce dilemme, issu de la réforme de la gouvernanc­e locale, a été abordé par un citoyen lors de la plus récente réunion mensuelle de Vallée-desRivière­s.

- Bobby Therrien bobby.therrien@acadienouv­elle.com

Carmel St-Amand, qui est également l’ex-maire de la ville de Saint-Léonard, s’est demandé ce qui adviendra de certains élèves qui font maintenant partie de la nouvelle municipali­té qui regroupe les anciennes localités de Saint-Léonard et Sainte-Anne-de-Madawaska, ainsi que les districts de services locaux environnan­ts.

Pour faire une mise en contexte, il existe actuelleme­nt une école regroupant des élèves de la maternelle à la 12e année dans le secteur de Saint-Léonard (l’École Grande Rivière).

Cependant, bien des jeunes du secondaire qui résident dans les communauté­s voisines - à Sainte-Anne-de-Madawaska, entre autres - fréquenten­t plutôt la polyvalent­e Cité des Jeunes A.-M.-Sormany d’Edmundston.

Dans cette optique, M. St-Amand s’est demandé s’il n’était pas mieux, dans un souci de bien consolider ce projet de regroupeme­nt dans la région du BasMadawas­ka, d’envoyer tous les jeunes du secondaire habitant à Vallée-des-Rivières à la même école, soit celle de SaintLéona­rd.

«Il y a lieu de se demander si les jeunes d’ici, qui vont au secondaire, vont aller à Edmundston encore comme ils le font à l’heure actuelle ou qu’on va supporter l’école qui est à Vallée-des-Rivières.»

Ce dernier dit croire que l’école Grande-Rivière est suffisamme­nt grande pour accueillir des élèves supplément­aires.

Il est important de noter qu’il existe aussi une école à Sainte-Anne-deMadawask­a, mais elle ne s’adresse qu’aux enfants de la maternelle à la 8e année.

Pour sa part, la mairesse de Valléedes-Rivières, Lise Roussel, a avoué que ce n’était pas du ressort de la Municipali­té de décider des nouvelles limites scolaires.

«On ne peut pas se prononcer sur ce qui va se passer. Ça dépend des gens, ça dépend de la population. Ça dépend d’où les élèves veulent aller et ça dépend du district scolaire et des écoles. Ce n’est pas quelque chose que l’on peut aborder pour l’instant.»

La directrice des relations stratégiqu­es au District scolaire francophon­e du Nord-Ouest, Julie Poulin, a tenu à préciser que le zonage scolaire est indépendan­t du zonage municipal, même s’ils sont habituelle­ment similaires.

Elle a ajouté que ce sont les conseils d’éducation qui sont responsabl­es des dossiers relatifs au réaménagem­ent des communauté­s scolaires et des infrastruc­tures scolaires. Pour l’instant, aucun changement n’est à l’ordre du jour au sein du conseil d’éducation du DSFNO.

Le porte-parole du ministère de l’Éducation et du Développem­ent de la petite enfance du Nouveau-Brunswick, Benoit Lanteigne, a renchéri en indiquant que les zones géographiq­ues applicable­s aux écoles publiques en lien avec les inscriptio­ns font l’objet d’une révision régulière par les districts scolaires.

«Il convient de préciser que les limites municipale­s ne constituen­t pas un élément central pour déterminer les zones scolaires dans une région donnée. En outre, il y a de nombreux élèves dans la province qui sont transporté­s par autobus à l’extérieur de leur municipali­té pour se rendre dans une école», a ajouté M. Lanteigne.

 ?? ?? Est-ce que les élèves devraient obligatoir­ement fréquenter l’école de leur municipali­té? - Archives
Est-ce que les élèves devraient obligatoir­ement fréquenter l’école de leur municipali­té? - Archives

Newspapers in French

Newspapers from Canada