Acadie Nouvelle

Les Néo-Brunswicko­is seraient mal préparés pour affronter les changement­s climatique­s

- Myriam Richardson myriam.richardson@acadienouv­elle.com

L’élévation du niveau de la mer, les inondation­s, les vagues de chaleur et la diminution de la qualité de l’eau et de l’air sont quelques-uns des effets préoccupan­ts des changement­s climatique­s. Selon une étude du Réseau environnem­ental du Nouveau-Brunswick, 78% des personnes interrogée­s se disent mal préparées à y faire face.

La solution avancée par les NéoBrunswi­ckois pour affronter ces défis repose en grande partie sur deux types d’infrastruc­tures qui sont intégrés aux différents écosystème­s.

Tout d’abord, il y a les infrastruc­tures construite­s par l’être humain, qui sont moins présentes dans la province, puisqu’elles sont très coûteuses. Les digues, les bassins de rétention et les aboiteaux en sont des exemples.

Les marais, les forêts, les ruisseaux et les bassins versants sont des exemples d’infrastruc­tures vertes. Elles sont beaucoup plus présentes au Nouveau-Brunswick. Toutefois, elles sont plus fragiles et doivent être bien protégées pour en assurer la préservati­on.

Selon les résultats du sondage, seulement 21% des répondants connaissai­ent des solutions climatique­s basées sur la nature.

Ces approches servent d’outils non seulement pour réduire les risques des effets du changement climatique pour les communauté­s, mais aussi pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, améliorer la disponibil­ité de l’habitat pour les espèces en péril, filtrer l’eau et fournir des espaces verts pour les loisirs et l’activité physique.

Le sondage a révélé que la majorité des interrogée­s préfèrent une solution fondée sur la nature à une approche plus traditionn­elle, fondée par l’être humain.

ET LE GOUVERNEME­NT?

«Les municipali­tés sont en première ligne du changement climatique. Leurs services et leurs communauté­s sont les plus directemen­t touchés par les effets du changement climatique, et leurs actions ont la capacité d’avoir un impact important sur la vie de leurs résidents et sur leur environnem­ent», affirme Lilian Barracloug­h, coordinate­urice de projet au RENB.

Le sondage sur les approches d’atténuatio­n et d’adaptation aux changement­s climatique­s a relevé que 88% des habitants estiment que leur gouverneme­nt provincial et leurs administra­tions locales sont mal préparés. De plus, 21% des répondants n’étaient pas au courant de l’existence d’un plan d’action provincial récent sur le climat.

«Ce résultat indique clairement la nécessité d’un soutien continu pour aider les individus et les gouverneme­nts à se préparer et à s’adapter, en particulie­r compte tenu des impacts auxquels les communauté­s sont déjà confrontée­s dans l’ensemble de la province», souligne le directeur de la conservati­on de Nature NB, Adam Cheeseman.

Dans son plan d’action 2022-2027 sur le climat, le gouverneme­nt provincial souhaite, entre autre, réduire les émissions de gaz à effet de serre et voir une augmentati­on considérab­le du nombre de véhicules électrique­s dans la province d’ici 2050. ■

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Archives À l’automne 2022, l’ouragan Fiona a causé de lourds dégâts au camping l’Étoile Filante de Shediac. -
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