Mike Pence officialise sa candidature à l’investiture républicaine, défiant Trump en 2024
L’ancien vice-président Mike Pence a déposé lundi des documents confirmant sa campagne à la présidence en 2024, défiant ainsi son ancien patron, Donald Trump. M. Pence, le 48e vice-président du pays, lancera officiellement sa candidature à l’investiture républicaine avec une vidéo et un événement de lancement à Des Moines, Iowa, mercredi, jour de son 64e anniversaire, selon des personnes bien au fait de ses plans. Il a officialisé sa candidature lundi auprès de la Commission électorale fédérale. Alors que Donald Trump mène actuellement dans la course pour la nomination, avec le gouverneur de Floride Ron DeSantis au deuxième rang dans les sondages, les partisans de M. Pence voient un chemin tracé pour un conservateur fiable qui épouse de nombreuses politiques de l’administration précédente, mais sans le tumulte constant.
Alors qu’il loue fréquemment les réalisations de «l’administration TrumpPence», une nomination de M. Pence serait à bien des égards un retour à des positions longtemps associées à l’establishment républicain, mais abandonnées alors que Donald Trump a remodelé le parti à son image. M. Pence a mis en garde contre la vague populiste croissante dans le parti, et les conseillers le considèrent comme le seul conservateur traditionnel de style Reagan dans la course.
Fervent opposant au droit à l’avortement, M. Pence soutient une interdiction nationale de la procédure et a fait campagne contre les politiques d’affirmation des transgenres dans les écoles. Il a fait valoir que des changements à la sécurité sociale et à l’assurance-maladie, comme le relèvement de l’âge de l’admissibilité, devraient être sur la table pour assurer la solvabilité de programmes auxquels MM. Trump et DeSantis se sont opposés, et a critiqué M. DeSantis pour sa querelle croissante avec Disney.
Il a également déclaré que les ÉtatsUnis devraient offrir davantage de soutien à l’Ukraine contre l’agression russe, tout en réprimandant les «apologistes de Poutine» du parti qui ne veulent pas tenir tête au dirigeant russe. M. Pence, qui se décrit comme «un chrétien, un conservateur et un républicain, dans cet ordre», a passé des mois à jeter les bases d’une course attendue, organisant des événements dans les premiers États votants comme l’Iowa, la Caroline du Sud et le New Hampshire, visitant des églises, prononçant des discours politiques et courtisant les donateurs. - AP