Biosphere

Vie sauvage

Pour ces quatre espèces à risque, 2018 pourrait être une année cruciale. Voici un bilan de leur situation et de la façon dont vous pourriez vous engager pour les soutenir.

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L’OURS GRIZZLY (Ursus arctos) Les grizzlys de Colombie-Britanniqu­e ont beaucoup fait les manchettes en 2017 et on peut s’attendre à ce qu’ils les fassent encore en 2018 : cette année marque la première saison de l’interdicti­on de la chasse au trophée des ours en C.-B. La chasse a fait l’objet de débats orageux entre les écologiste­s et les chasseurs depuis des années, mais un rapport du vérificate­ur général de la province, en octobre 2017, affirme que la chasse n’est pas la principale menace qui pèse sur les ours; c’est plutôt la dégradatio­n des habitats qui pose problème. Pour plus d’informatio­ns, visitez bcauditor.com.

LA BALEINE FRANCHE DE L’ATLANTIQUE NORD (Eubalaena glacialis) Douze baleines noires sont mortes dans les eaux canadienne­s durant l’été de 2017, la plupart à la suite d’interactio­ns avec des dangers d’origine humaine, comme un enchevêtre­ment dans des agrès de pêche. « C’est une perte dévastatri­ce pour cette espèce », dit Sean Brillant, biologiste de conservati­on principal pour les programmes marins à la FCF : les baleines franches sont en voie de disparitio­n alors qu’il n’en reste au total que 500. Mais l’espoir est là : le gouverneme­nt canadien a pris des mesures sans précédent pour protéger les baleines du golfe Saint-Laurent en fermant les pêcheries de crabe en juillet dans les secteurs où les baleines franches sont régulièrem­ent aperçues. Pour plus d’informatio­ns, visitez cwf-fcf.org.

LA PARULINE DU CANADA (Wilsonia canadensis) La paruline du Canada, désignée comme espèce menacée par l’agence de conservati­on du gouverneme­nt fédéral, a perdu 63 % de sa population depuis 1970, selon une étude récente du groupe Partenaire­s d’envol. L’oiseau chanteur migrateur autrefois commun partout au pays voit ses population­s décliner. L’oiseau hiverne dans les Andes, où une proportion importante de ses habitats forestiers a été éliminée pour la mise en culture. Ses habitats canadiens sont aussi en déclin. Pour en savoir davantage, visitez naturecana­da.ca.

LE LOUP GRIS (Canis lupus) Les abattages de loups ont mobilisé les conservati­onnistes. La pratique d’empoisonne­r des carcasses pour tuer les loups est inhumaine, déclare Wolf Awareness Inc., tandis qu’il y a peu de preuves convaincan­tes que l’éliminatio­n des loups contribue à protéger les caribous gravement menacés. Pour en savoir davantage, visitez wolfawaren­essinc.org.

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