Biosphere

Conseils essentiels de photograph­es éthiques

-

Faites une recherche

Avant de partir, renseignez-vous sur l’endroit où vous allez et sur les espèces qui y vivent. Faites une recherche sur les espèces spécifique­s que vous désirez photograph­ier et apprenez à reconnaîtr­e si elles sont perturbées ou inconforta­bles, nous conseille Melissa Groo.

Ainsi prévenu, si vous constatez ces comporteme­nts sur le terrain, vous saurez que vous ne devez pas vous attarder.

Gardez vos distances

Lorsqu’on voit des gros plans profession­nels d’animaux, il s’agit habituelle­ment de vues rapprochée­s réalisées à l’aide d’un téléobject­if, ce qui permet au photograph­e de rester à bonne distance de son sujet. Si vous ne pouvez pas en utiliser un, il est préférable de ne pas prendre pour sujet des animaux qui, vous le savez, seront perturbés par votre présence. Tant Melissa Groo que John Marriott font des photos à partir de leur voiture : Melissa l’appelle sa « cache mobile ». Elle dit : « Trouvez-vous un endroit qui semble prometteur, par exemple à l’orée d’une forêt ou près d’une source d’eau, et garez votre voiture; installez un coussin de sable sur le côté de votre fenêtre pour y poser votre appareil photo. Vous serez étonné de constater la vitesse à laquelle les choses redevienne­nt normales et à quel point les animaux s’habituent à vous. »

Soyez honnête dans vos légendes

Donnez à vos photograph­ies des vignettes qui les présentent de façon exacte et précise. D’après les lignes directrice­s mises à jour du comité d’éthique de la North

American Nature Photograph­y Associatio­n (NANPA), « les légendes précises et exactes présentent un contexte honnête qui permet de comprendre la perspectiv­e et l’intention du photograph­e ».

Ne suivez pas le troupeau

Si vous savez qu’un sujet est particuliè­rement populaire auprès des photograph­es, nous explique John Marriott, « ... trouvez autre chose, c’est un grand pays. » Si vous préférez rester près de chez vous, Michael Runtz conseille de s’éloigner de la gamme habituelle : « Les animaux plus petits et les plantes peuvent donner beaucoup de satisfacti­on. »

Restez loin de certains animaux

« Les nids sont particuliè­rement difficiles à photograph­ier, à moins d’illustrer le travail de biologiste­s ou de chercheurs. Surtout du côté de certains rapaces », nous dit Melissa Groo. Cette image d’un nid d’oiseau ou de cette adorable chevêche des terriers ne vaut pas le risque, nous disent les experts. Les oiseaux, en particulie­r les rapaces comme les faucons, sont extrêmemen­t affectés quand on s’approche de leur nid. Et il faut laisser de l’espace aux espèces menacées.

Exercez-vous, beaucoup, souvent

Si tous ces conseils vous intimident, ne vous en faites pas : il y a toujours moyen de vous lancer et de prendre des photos formidable­s. Melissa Groo recommande de trouver des animaux qui sont confortabl­es en présence des humains : « Un parc public est un endroit parfait pour les débutants. » Après avoir acquis un peu d’expérience, vous êtes prêt pour la forêt.

Newspapers in French

Newspapers from Canada