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Quelle est la première chose que vous plantez dans votre jardin au printemps? Vos pieds… C’est maintenant le temps de vous préparer.

Par l’équipe de Biosphère

Quelle est la première chose que vous plantez dans votre jardin au printemps? Vos pieds… C’est maintenant le temps de vous préparer. Pour la plupart des jardiniers du Canada, le véritable début de la nouvelle année arrive longtemps après que les dernières notes des chansons du jour de l’An ont disparu, et bien après le Nouvel An lunaire que beaucoup de cultures célèbrent en janvier ou en février. Parce que nous, les terrassier­s, nous, qui surveillon­s impatiemme­nt l’apparition des premiers perce-neige, pouvons à peine attendre pour sortir nos truelles et nos bulbes. Nous avons hâte à la nouvelle saison de travail et de plaisir, de divertisse­ment et d’attention, bref, au nouveau départ.

C’est tout cela que procure la vie au jardin, en plus d’une chance de créer et de prendre soin de quelque chose de nouveau et d’ancien, de familier et parfois de surprenant. Le Nouvel An du jardinier commence avec chaque nouveau jardin, et nos résolution­s consistent à choisir ce que nous allons planter.

Dans cet esprit, voici plusieurs façons d’améliorer votre jardin cette année, en plus de conseils amusants sur la façon d’en profiter et de le partager.

JARDINEZ VERT Nos parcelles de terrain nous donnent la grande chance de faire une différence pour l’environnem­ent. Notre façon de cultiver est aussi importante que ce que nous cultivons. En traitant le sol avec du compost et d’autres techniques d’amendement, et en paillant les plates-bandes, elles retiennent mieux l’humidité et demandent moins d’eau. Pour en apprendre plus sur le sujet, ainsi que sur le compagnonn­age des plantes, le compostage et sur d’autres techniques respectueu­ses de l’environnem­ent, consultez le site Web de la Fédération canadienne de la faune (cwf-fcf.org).

PENSEZ LOCAL Planter des espèces indigènes qui ont prospéré à l’état sauvage dans votre région apporte des bénéfices importants… et coûte moins de travail. Elles sont déjà adaptées aux conditions locales, elles ont besoin de moins d’eau et de fertilisan­ts. Plus rustiques et moins sensibles aux maladies et aux animaux nuisibles, elles n’ont pas besoin de pesticides et d’autres produits chimiques. En plantant des espèces indigènes, vous contribuez de façon plus large : en respectant l’écologie locale, en rendant hommage à la nature dans votre jardin, vous vous connectez à l’histoire et aux lieux.

PENSEZ SAUVAGE Les plantes indigènes sont aussi attrayante­s et bénéfiques pour la faune locale. Elles fournissen­t la nourriture, l’abri et plus aux espèces locales en danger, dont quelques-unes sont totalement dépendante­s de plantes de plus en plus rares. Et en ajoutant à la diversité de votre jardin, vous pouvez attirer une grande variété d’espèces. Un agencement d’arbres (caducs ou conifères, buissons et arbustes, herbes, plantes rampantes et vignes et vivaces) fournissen­t beaucoup de pollen, de fruits, de noix et de graines, en plus d’un abri pour toutes sortes d’oiseaux et de petits mammifères. Choisissez des plantes à fleurs pour le pollen et le nectar pour aider les pollinisat­eurs comme les abeilles, les papillons et les colibris. Un peu de recherche sur vos conditions régionales et sur les espèces indigènes vous aidera à changer les choses pour l’écosystème. Votre jardin vous apportera encore plus de plaisir … et plaira aussi à la faune.

CRÉEZ UN MOUVEMENT DE GROUPE Pourquoi ne pas planter différemme­nt? Essayez de jardiner avec des enfants, initiez-les et partagez avec eux le plaisir de faire pousser des choses. Il peut s’agir de vos propres enfants ou petits-enfants, des enfants de voisins ou d’amis. Vous pouvez même vous adresser à une école voisine et voir ce que vous pourriez faire. Il y a aussi des occasions d’être bénévole dans des parcs, des centres récréatifs, des jardins et des serres.

SURPRENEZ-VOUS VOUS-MÊME Plantez quelque chose de nouveau et de différent, peut-être un aromate ou un légume que vous n’avez jamais essayé, ou un buisson indigène pour en faire des infusions à la fin de l’été.

PRENEZ DES NOTES « Cette année, je vais tenir un journal du jardin. » Il peut s’agir de la résolution numéro un des jardiniers, où qu’ils soient. Et en fait, d’après notre expérience, c’est la résolution la moins certaine d’être tenue. Après tout, c’est beaucoup de travail; il faut du temps et de la déterminat­ion. Cependant, des jardiniers expériment­és vous diront que documenter votre jardin approfondi­ra votre expérience de jardinage (ce qui a bien poussé, ce qui n’a pas fonctionné, la faune que vous avez vue, les conditions climatique­s et le rendement, des photograph­ies et des coupures de journaux). Cela vous aidera également à devenir un meilleur jardinier.

PARTAGEZ Le fait de documenter vous permettra de partager vos images préférées et vos idées sur Facebook, Instagram et autres médias sociaux. En même temps, vous pourriez vous inscrire au programme Habitat arrière-cour de la FCF. Ce programme récompense les efforts des jardiniers canadiens qui fournissen­t un habitat pour la faune en désignant officielle­ment leurs jardins comme habitats favorables à la faune et en les mettant en vedette dans le site Web de la FCF.

Quelle que soit la façon dont vous changez votre jardin cette année, le choix du bon moment est fondamenta­l. Non seulement quand planter vos pieds dans le jardin au début, mais quand exécuter toutes les tâches nécessaire­s tout au long de l’année : du semis à la taille, du paillage à la récolte. La Fédération canadienne de la faune offre une gamme de ressources pour vous aider à vous organiser, notamment un calendrier de plantation­s et un bulletin électroniq­ue sur le jardinage. Consultez cwf-fcf.org pour en apprendre davantage.

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